Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Issaka Souna, a présidé mardi dernier à Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de l’atelier national du cycle électoral du Niger 2017-2021. La cérémonie s’est déroulée en présence d’un parterre de partenaires techniques et financiers et des acteurs impliqués dans le processus électoral. Il s’agit de dégager, à la fin des travaux, de meilleures conclusions, recommandations et résolutions permettant à la CENI d’assoir un environnement électoral solide et professionnel.
Cet atelier de trois jours est organisé avec l’appui financier de la Coopération Suisse à travers le Programme d’appui à la gouvernance démocratique (PAGOD) et de l’Union européenne à travers l’Institut africain pour la consolidation de la démocratie (EISA).
A l’ouverture des travaux, le président de la CENI s’est réjoui de la tenue de la série des scrutins passés dont les consultations électorales réalisées, les 3 derniers mois, ont été jugées «crédibles et acceptables par les acteurs tant nationaux qu’internationaux». «La CENI enregistre ces observations et messages comme une reconnaissance de la réalisation professionnelle de sa mission et un encouragement à toujours mieux faire», a-t-il indiqué. De même, a souligné Me Issaka Souna ce processus électoral a permis aussi de jauger l’effectivité des normes juridiques, le cadre institutionnel des élections ainsi que les aspects pratiques tant en matière de collaboration institutionnelle qu’en ce qui concerne les questions de formes et des délais mais également de prise en compte du genre dans les opérations électorales.
C’est pour aborder toutes ces questions en profondeur que la CENI, accompagnée par des autres institutions et acteurs en charge des élections, a jugé opportun de passer en revue le cycle électoral, d’en déceler les forces et les faiblesses avant d’en dégager des pistes d’amélioration possible, a expliqué Me Issaka Souna. «Il s’agit pour les participants d’exploiter le présent cadre d’échanges et d’analyse pour diagnostiquer le dernier cycle électoral. La capitalisation et l’intégration des expériences vécues s’inscrivent naturellement dans la continuité de l’action de la CENI. Il doit aussi permettre de poser le diagnostic en vue de proposer des solutions aux problèmes identifiés», a précisé le président de la CENI.
Toutefois, a reconnu Me Issaka Souna, la CENI en tant qu’institution doit achever le déroulement des opérations électorales pour trois (3) communes à savoir Chétimari, N’Gourti et Kanembakaché. Aussi, a ajouté Me Issaka Souna, la CENI a le devoir de poursuivre l’enrôlement biométrique en vue de l’organisation du vote pour les cinq (5) sièges de la Diaspora devant compléter l’effectif de notre parlement. La révision annuelle de la liste électorale biométrique est également une tâche très importante attendue de la CENI comme prévue par la loi pour qu’elle soit réalisée du 1er octobre au 31 décembre chaque année.
Quant aux partenaires techniques et financiers, tels que, le représentant de la Coopération Suisse, M. Ghisletta Basilio, l’ambassadeur, Cheffe de Délégation de l’Union européenne au Niger, Dr Denisa-Elena Ionete, l’ambassadeur de la Turquie au Niger, SE Mustapha Ari Turker, ont, au cours de leurs interventions respectives, réitéré leurs engagements à accompagner davantage le Niger dans le processus de renforcement de la démocratie et du développement social.
Oumar Issoufou(onep)