Le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey (UAM), Pr Rabani Adamou, a présidé hier matin, la cérémonie d’ouverture de l’atelier régional d’échanges des expériences en matière de clinique juridique, caravane juridique et des pratiques dans le domaine de la sécurité et l’Etat de droit et la rédaction du rapport de la recherche du projet OKP-RESCOM. L’objectif visé est d’échanger sur les expériences des activités menées dans le cadre des cliniques juridiques, des caravanes juridiques, et de présenter les résultats de l’étude diagnostique des pratiques des cliniques juridiques, et toutes les formes d’assistance et de conseil juridique aux populations de Burkina Faso, du Mali et du Niger.
Procédant à l’ouverture des travaux, le Vice-recteur de l’Université Abdou Moumouni de Niamey a, dans son discours, rappelé que cet atelier intervient à la suite de rencontres nationales dans des différents pays engagés dans le cadre du projet de recherche OKP-RESCOM mais également de TMT Plus. Pr Rabani Adamou a ensuite indiqué que les cliniques juridiques, en plus de la promotion de l’accès au droit dans un environnement où la demande est forte, pourraient fortement contribuer à parfaire la formation des étudiants en les confrontant à des cas réels, quotidiens de populations, sous la supervision bienveillante de professionnels et enseignants aguerris des questions traitées.
Pour le Vice-recteur de l’UAM, cet atelier aidera à créer les bases pour la rédaction du rapport de synthèse des recherches menées dans le cadre du projet OKP-RESCOM. Il sera d’une importance cruciale pour l’Afrique de l’Ouest en général et la zone sahélienne en particulier confrontées à des questions préoccupantes relatives à l’insécurité et à l’accès limité des populations au droit, objets des différentes recherches.
En ce qui concerne les résultats attendus de cet atelier, le Vice-recteur de l’UAM a cité le partage des expériences sur la création d’une clinique juridique en vue de contribuer à améliorer leur mise en œuvre et renforcer la communauté de pratique au niveau régional et sous régional, le partage d’expériences sur l’organisation d’une caravane juridique en vue de contribuer à améliorer leur mise en œuvre et renforcer la communauté de pratique au niveau régional et national, le développement au sein des Universités parties prenantes du projet (UJKZ, UJSPB, UAM), de stratégies de pérennisation des cliniques, de l’organisation des caravanes juridiques et ou toutes formes d’assistance et de conseil juridique aux populations en vue de contribuer au renforcement de la résilience des communautés au Sahel, et la validation de la démarche pour la rédaction du document de synthèse des recherches entamées dans le cadre du projet OKP-RESCOM.
Pr Rabani Adamou a enfin souligné qu’au cours des six jours de travaux, les participants auront à échanger sur les activités et expériences respectives afin de s’enrichir mutuellement et disposer d’outils au profit des Universités respectives afin de mieux impacter l’apport des Universités dans la résilience des communautés.
Auparavant, le représentant de CINOP, M. Joop Clapers a souligné la dynamique en œuvre au niveau du Sahel, notamment au Mali, au Burkina Faso et au Niger. Pour lui, la population a une force pour soutenir les difficultés en matière de changement climatique, de sécurité et de l’Etat de droit. M. Joop Clapers a, à cet effet rassuré que le CINOP travaillera pour renfoncer la résilience communautaire, créer et consolider une communauté régionale de pratique dans le domaine de la sécurité, de l’Etat de droit au niveau du Sahel, échanger sur les expériences en matière de la création d’une clinique juridique et une caravane juridique en vue de rapprocher les citoyens dans leurs droits et améliorer l’accès au développement.
Farida Ibrahim Assoumane (onep)