Alou Moustapha
Sans aucun doute, depuis quelques temps, l’expression bien connue , « avoir du pain sur la planche », sied bien à tous ceux qui sont dans le maquis pour certains, « parmi nous » pour d’autres, et qui cherchent mordicus à jeter du froid dans les relations entre les membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), jeter par tous les moyens notre pays en pâture sur les réseaux sociaux, freiner l’élan national, déstabiliser les institutions de la refondation, saper le moral des troupes, démobiliser les filles et fils de la nation.
En effet, ces maquisards des temps modernes, après avoir perdu la source de leur bonheur depuis le 26 Juillet 2023, se sont donné pour occupation principale, régulière et rétribuée par leur sponsor qui leur a, en plus, offert un gîte, de ternir l’image de notre pays dans tous les domaines.
D’une supposée divergence au sommet de l’Etat à une prétendue « famine qui assaille les Nigériens », en passant par « un retour à la démocratie », des fictions d’attaques terroristes et des littératures périphériques mensongères, tout y passe et tout n’existe en vérité que dans leurs esprits chagrinés par la chute de ceux par qui ils juraient autrefois et au nom desquels ils abjurent tout patriotisme aujourd’hui.
C’est pourquoi, le Président de la République, Chef de l’Etat, a évoqué, à Tillaberi, la guerre informationnelle qui n’est rien d’autre qu’une campagne d’intoxication de l’opinion à travers des manipulations audiovisuelles, des témoignages d’absents produits, diffusés, publiés par certains médias français comme Jeune Afrique, Le Monde, RFI, France 24, et leurs relais locaux et des fausses nouvelles conçues, puisqu’elles ne reposent sur aucun fait, distillées par des personnages commis pour cette tâche.
La bataille informationnelle dans laquelle ces personnages ont finalement décidé de jeter leur dernière énergie est, somme toute, perdue d’avance, malgré leur entêtement quotidien à déstabiliser l’ordre établi dans notre pays. Dans un langage clair et à chaque fois que l’occasion se présente, le Président de la République sensibilise ses compatriotes sur les méfaits de ces fausses nouvelles, et par conséquent, le peuple a su déjouer la manipulation.
« Enfin, j’invite tous les Nigériens à se départir des messages mensongers, diffamatoires et haineux sur les médias et autres réseaux sociaux ; ils sont contraires à nos valeurs traditionnelles et religieuses, ils participent à nous distraire pour nous éloigner du vrai débat public sur nos intérêts vitaux et stratégiques…C’est dire que l’heure est plutôt à la vigilance pour déjouer la campagne d’intoxication et de désinformation entreprise par les sponsors du terrorisme au Sahel pour saper le moral de nos troupes, inciter à la haine ethnique et briser notre cohésion sociale héritée de nos ancêtres », disait à juste titre le Chef de l’Etat le 18 décembre 2024.
Le 31 mai 2025, au cours d’un entretien télévisé, il ajouta « C’est un combat face à un professionnel de la perfidie ; c’est un combat où les Nigériens doivent de moins en moins accorder la moindre importance à ces messages de réseaux sociaux dont on connaît l’origine et dont nous connaissons l’objet ». A Tirmini, dans la région de Zinder, dans les Communes Urbaines de Tillaberi et Téra récemment, le Chef de l’Etat est revenu sur ce baroud d’honneur des ennemis de la Nation. Du reste, ces faussaires ont du pain sur la planche, car il leur sera difficile voire impossible de désunir les Nigériens et de présenter le Niger nouveau sous une couture qui n’est pas la sienne, qui plus est loin d’être son modèle, car les fils et filles de la Nation qui ont écouté et bien compris le message du Chef de l’Etat savent désormais à quoi s’en tenir. Et, naturellement, l’échafaudage communicationnel monté de toute pièce et à l’emporte-pièce pour ébranler l’unité nationale, mettre à mal la cohésion sociale, effriter la confiance entre le peuple et ses dirigeants, ébranler la dynamique de construction nationale et de reconquête de la souveraineté nationale, s’écroule pan par pan, jour après jour.
Moustapha Alou (ONEP)
