
Alou Moustapha
Quelle est donc cette école des sciences de l’information et de la communication dans laquelle on dispense aux étudiants et stagiaires, bref aux apprenants, un module consacré, un cours dédié, à la réalisation, la diffusion, la publication de reportages sans être ou sans avoir été sur le terrain, des comptes-rendus sans être des témoins oculaires d’un événement, des commentaires qui ne se basent sur aucun fait, des témoignages sans être témoins, des narrations de faits sans les avoir vécus ?
Certains médias occidentaux, français notamment, sont les seuls qui puissent répondre à cette question au vu des prestations déviantes, défiant à ciel ouvert toutes les règles de l’éthique et de la déontologie des métiers de la presse de leurs journalistes aux petits pieds et leurs relais nationaux, passés, tous, maitres dans l’art de diffuser des témoignages d’absents…surtout s’il s’agit du Niger.
En effet, depuis presque deux ans, les médias français brodent et diffusent des nouvelles relatives à la situation sécuritaire qui prévaut dans notre pays en rapportant des informations préfabriquées et autres rumeurs propagées à dessein par des lobbys.
L’objectif de cette sordide manœuvre des médias français est incontestablement de saper la dynamique de l’affirmation de la souveraineté nationale, saborder l’élan de reconquête de l’indépendance véritable, créer le doute dans l’esprit des fils et filles de la Nation, démobiliser le vaillant peuple nigérien, créer une fracture entre le peuple et ses dirigeants et surtout ébranler la détermination de nos vaillantes forces de défense et de sécurité.
« J’attire l’attention de la presse, la France a ce qu’elle appelle l’Agence française de développement des médias à travers Canal France International (…). Elle a créé une organisation Cross Over (…). A travers cette ONG, la France recrute des journalistes, des activistes intéressés. C’est des dizaines de millions qu’on leur donne comme budget », révéla le Président de la République, Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, au cours de l’entretien qu’il a accordé à la RTN le 31 mai 2025.
Et, le Chef de l’Etat de poursuivre les révélations : « Toutes ces intoxications sont également issues de cet outil-là qui est malheureusement piloté par des journalistes nigériens. Nous le savons puisqu’en novembre 2024, ils étaient au Sénégal pour une formation ».
S’agissant justement de certains journalistes nigériens, devenus au gré de leurs intérêts, des relais des forces obscures et propagateurs de fausses nouvelles, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani dira « que ces gens comprennent que tout ce qu’ils vont faire contre leur pays n’est pas dans l’intérêt de leur pays. Il faut qu’ils arrêtent de jouer le jeu que nous voyons ».
Quant aux activistes qui fomentent partout et toujours contre le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et les autorités de la refondation, le Chef de l’Etat a été on ne peut plus clair : « d’autres prêtent leurs pages à la DGSE française qui utilise leurs pages ».
D’ailleurs, apprend-t-on auprès du Chef de l’Etat, « quand nous avons fait les dernières révélations, tous les agents de la DGSE française ont été soumis au polygraphe (…) ils les ont humiliés, mis en quarantaine, ils les ont passés au test de mensonges ».
C’est pourquoi du reste le Président de la République, Chef de l’Etat, a lancé un appel à tous ces ressortissants des pays membres de la Confédération des Etats du Sahel (AES) qui jouent le jeu de la France pour qu’ils se ressaisissent et « comprennent que c’est un jeu d’humiliation, de dégradation et de manque de dignité, une voie sans issue puisque rien n’est au-dessus du Niger, rien n’est au-dessus de notre espace confédéral ».
ALOU Moustapha (ONEP)