
La Refondation est une dynamique qui impose la compréhension et l’implication de tous. C’est dans cette optique que le Conseil Africain Franco-Arabe pour la Promotion des Grades (CAFAG) a organisé, le samedi 17 Mai 2025 à Niamey, un café scientifique ayant pour thème : « La refondation et la bonne gouvernance : les États de l’AES, un modèle de développement en Afrique ». Cet événement, qui a rassemblé de nombreux experts et diplomates, s’est déroulé dans un cadre de respect mutuel au dialogue et à l’échange d’idées en deux langues, notamment en Français et en Arabe.
Modéré par le Pr Agali Houley Omar, secrétaire général permanent du CAFAG, ce café scientifique a mis en lumière des perspectives inédites sur la gouvernance et le développement en Afrique en se penchant sur les États membres de l’Alliance des États Sahéliens (AES) avec un accent particulier sur l’approche nigérienne. A l’ouverture dudit café, M. Mohamed Abdoulaye Diarra, président du CAFAG, a salué et remercié les panelistes, mais également les participants pour leur forte mobilisation, soulignant l’importance d’un tel rassemblement pour le partage de connaissances et d’expériences.
Au cours de cette rencontre, plusieurs éminents intervenants composés essentiellement des universitaires et des diplomates ont fait des communications en lien avec le thème central. Ainsi, le Pr Moulaye Hassane, président d’honneur du conseil, a jeté un éclairage sur les défis auxquels sont confrontés les pays africains en matière de gouvernance, tandis que le Pr Ali Tassiou, secrétaire aux affaires académiques et scientifiques de ladite structure, a abordé les enjeux liés à la bonne gouvernance.
Dans le même ordre d’idée, Mme Hama Hadiza Oumarou Tiani, présidente des Femmes Amazones de l’AES, a souligné le rôle indispensable des femmes dans le processus de la refondation et le développement.
Quant à M. Alzouma Maiga, président de l’association «Nigérien tout court» et Pr Siradji Chaiyabou, directeur de l’institut IFAC, ils ont partagé des exemples concrets de réussite et de bonnes pratiques qui pourraient inspirer d’autres nations. Ils ont souligné l’importance de l’éducation et de la formation pour la mise en œuvre des politiques de bonne gouvernance.
Chacun des panelistes, par son aisance relationnelle et son expertise, a su captiver le public, tout en abordant avec pertinence le contexte actuel lourd de défis, mais également d’opportunités pour les États de l’AES. Les discussions ont permis d’engager un dialogue constructif sur les pistes d’actions à envisager pour renforcer la gouvernance et favoriser un développement durable, inclusif et équitable au sein de l’AES et en Afrique en général.
A tout point de vue, ce café scientifique, par sa richesse et la qualité de ses échanges, a démontré l’engagement du CAFAG à promouvoir des initiatives de réflexion sur des questions majeures pour le continent africain. L’événement s’inscrit dans une série d’initiatives qui visent à créer un espace de partage et de pistes de solutions face aux défis du moment.
Abdoul-Aziz Ibrahim (ONEP)