
Lors de la cérémonie de remise du don
La Direction Générale des Impôts (DGI) a remis, le jeudi 6 mars 2025 à Niamey, des fournitures scolaires à la Direction Régionale de l’Education Nationale de Niamey, pour le compte de quatre (4) établissements scolaires. Il s’agit de 2000 cahiers de 200 pages et 2000 stylos pour l’école primaire Kombo, CES Salou Djibo, Collège Nord Est Sary Koubou et l’école primaire Salou Djibo. C’est le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna, qui a réceptionné le don.
A cette occasion, le Gouverneur de la région de Niamey a indiqué que ce don à des écoles publiques vient en accompagnement des efforts de l’Etat dans le cadre de l’amélioration du système éducatif. « Je dois rappeler que, depuis bientôt deux ans, l’Etat met tout de son côté, déploie tous les efforts pour que notre école soit une école de concurrence, une école qui produise des élèves de qualité », a-t-il dit. Aussi, a ajouté le Gouverneur de la région de Niamey, « au-delà du geste qui a valeur de symbole, les cahiers et stylos au nombre de 2000 chacun, portent des messages sur leurs pages. Tout ceci contribue à renforcer le civisme dont nous avons besoin dans la dynamique qui est la nôtre, c’est-à-dire la refondation dans un espace confédéral, la confédération des Etats du Sahel. L’école primaire Kombo va recevoir 500 cahiers et 500 stylos, le CES Salou Djibo recevra également 500 cahiers et 500 stylos, le collège Nord Est Sary Koubou recevra aussi 500 cahiers et 500 stylos et enfin l’école primaire Salou Djibo recevra 500 cahiers et 500 stylos », a-t-il précisé.
Au nom du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Assoumane Abdou Harouna a adressé ses remerciements à la DGI pour cette initiative.
Pour sa part, le Directeur Général des Impôts, M. Abdourahamane Malam Saley, a souligné que ce sont des fournitures destinées à des enfants qui étudient dans des écoles publiques, ou ceux issus de familles vulnérables de la ville de Niamey. « Au-delà du caractère matériel, nous avons prévu un certain nombre de messages dans les documents que nous remettons, notamment les cahiers. Nous voudrions que nos jeunes enfants, qui sont l’avenir de ce pays, l’assimilent, assimilent ce message et qu’ils les transmettent à leurs parents », a-t-il lancé.

Ce message, a-t-il dit, porte sur trois pages. « La première page du cahier, il y a un message qui dit : j’aime mon pays, je paie mes impôts. Il est important que dans l’éducation civique, au-delà de ce qu’on apprend aux enfants, qu’on retienne aussi la notion de patriotisme à développer à bas âge, notamment ce qui concerne le volet fiscal. Sans la fiscalité, il n’y a pas d’Etat. Nous avons choisi au niveau de la DGI, cette année, de faire la communication au tour de nos actions. Nous avons choisi de porter des messages à l’endroit des citoyens. Des messages de sensibilisation pour réveiller l’instinct patriotique qui est dans le sang de tous les nigériens pour qu’autour de notre action, la nation entière se mobilise. Il n’y a pas d’Etat sans impôt. Si nos élèves, nos enfants, apprennent dès l’école que le devoir fiscal c’est un devoir, comme tout autre citoyen, nous serons loin dans la mobilisation et nous aurons un Etat fort. La deuxième page du cahier porte l’hymne nationale ‘‘l’Honneur de la Patrie’’. Au niveau de la quatrième page, nous avons un message relatif à la TVA. Ce message nous permet de faire la sensibilisation sur la facture certifiée : La TVA, l’impôt que je paie à l’occasion de chaque achat. Si l’enfant retient qu’à l’occasion d’un achat, il contribue aux recettes fiscales, il va certainement sensibiliser son papa, sa maman, ses amis pour que chacun retienne qu’en achetant des biens et services, il va contribuer au financement des charges publiques. Et de cette manière, nous pensons que la communication de la facture certifiée va être à la portée de tout le monde. Nous voulons que le message sur la facture certifiée parvienne à tout le monde pour que la TVA que nous payons chaque fois que nous achetons des biens ou services, aille véritablement au trésor », a expliqué M. Abdourahmane Malan Saley.
Farida. A. Ibrahim (ONEP)