La partie scientifique du premier Sommet des Femmes Transformatrices Africaines a pris fin le jeudi 24 novembre dernier au Palais du 29 juillet. En plus de l’exposition de leurs produits, ces femmes transformatrices nigériennes et celles venues de 20 pays africains ont été outillées par des éminents formateurs sur des thématiques riches et variées notamment : le management des petites et moyennes industries ; l’éducation financière ; la constitution des groupes d’action et le management de sa propre personne, comment avoir confiance en soi même et comment surmonter les obstacles.
Cette rencontre est selon la présidente du comité d’organisation du Sommet des Femmes Transformatrices Africaines, Mme Rabiatou Arzika un vrai cadre d’échange entre les femmes transformatrices nigériennes et celles des autres pays africains venues pour la circonstance. Cela a permis à ces dernières de s’auto-connaitre et de partager leurs expériences tant dans le cadre de la transformation que dans le cadre du savoir et du savoir-faire. Mme Rabiatou Arzika s’est en effet réjouie de l’assiduité remarquable de ces femmes tout au long de cette formation ; elles ont été à la hauteur. Elle s’est aussi réjouie de voir que ces dernières ont pris conscience de la nécessité de s’unir et d’unir leurs forces pour affronter l’adversité. La présidente du comité d’organisation a en outre annoncé la mise en place d’un comité ad ’hoc de haut niveau qui va travailler avec tous les pays africains et l’Union Africaine pour favoriser des alliances des femmes africaines transformatrices qui sera désormais considérée comme une structure d’accompagnement spécifique aux femmes africaines transformatrices. Ce comité est en effet composé de l’Afrique du Sud, du Tchad, de l’Ethiopie et du Niger qui seront assistés de deux conseillers qui vont les appuyer pour la conduite du processus de mise en place du Réseau des Femmes Africaines Transformatrices.
« Si chaque pays arrive à mettre en œuvre les recommandations issues de ce premier sommet nous aurons d’ici 2 à 3 ans des unités industrielles focalisées sur la transformation de la matière première africaine », a affirmé Mme Rabiatou Arzika. Aussi, plusieurs personnalités ont pris la parole à savoir, la directrice générale de l’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD), Mme Nardos Bekele Thomas, la représentante du Commissaire de l’Union Africaine en charge de l’Industrie, pour saluer et encourager cette initiative. Elles ont aussi émis le souhait de voir que ces femmes réussissent dans ce domaine, qu’elles soient indépendantes financièrement, et de voir dans un futur proche les produits de ces femmes sur les marchés internationaux.
Toutes ces femmes ont en fin reçu leurs diplômes et sept d’entre elles ont en plus de leurs diplômes reçu des distinctions.
Aïchatou Hamma Wakasso(onep)