En marge du sommet des Chefs d’État et de gouvernement, s’est tenu un panel de haut niveau des Premières dames présentes, le vendredi 25 novembre 2022 à Niamey. Ce panel s’inscrit dans le cadre du Sommet des femmes africaines transformatrices. Il a pour thème : « utilisation et accès aux nouvelles technologies de l’information par les femmes transformatrices ». C’est la Première dame du Niger Hadjia Khadîdja Bazoum qui a présidé l’ouverture de ce panel en présence de ces consœurs Premières dames du Burundi, de la Mauritanie, des Comores, de la Gambie ainsi que des représentantes des autres Premières dames d’Afrique. La cérémonie a également été marquée par la présence des femmes africaines transformatrices.
Cette rencontre constitue une avancée majeure pour les femmes dans la lutte pour l’inclusion et la participation au développement socio-économique des pays africains. À travers cette initiative, il s’agit plus précisément de susciter le dynamisme et le leadership des femmes dans l’entreprenariat. La rencontre contribue également à impulser l’intérêt des femmes dans l’innovation et la vulgarisation de leurs produits grâce aux technologies de l’information et de la communication.
Dans son mot d’ouverture, la Première dame du Niger Hadjia Khadîdja Bazoum a déclaré que certes plusieurs femmes de différents pays ont réussi dans l’entreprenariat dans plusieurs domaines. Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir pour accompagner celles qui veulent réaliser leur rêve. Pour ce faire, « nous devons nous mobiliser pour les aider à développer leur savoir-faire et à participer résolument dans l’atteinte des objectifs du développement durable » a soutenu la Première dame, avant d’ajouter que tel est son vœu, celui d’une prospérité et d’un bien-être équitable pour les femmes africaines. En effet, Hadjia Khadîdja Bazoum appelle à une mobilisation individuelle et collective pour accompagner les actions de plaidoyers envers les décideurs et à travers des actions concrètes. «C’est ainsi que nous allons créer les conditions optimales à l’avènement d’une société africaine épanouie dans laquelle la femme jouera un rôle déterminant pour l’équilibre du monde », Car, a-t-elle nuancé. Pour la Première dame, la pertinence de la thématique interpelle et oblige à mutualiser les efforts au niveau continental pour soutenir les femmes afin de garantir leur autonomisation et l’accès à leurs droits fondamentaux.
Selon Hadjia Khadîdja Bazoum, examiner les obstacles structurels qui freinent les initiatives des femmes, telle que l’inégalité d’accès au financement, à la technologie et à l’éducation, permettrait de mieux comprendre les enjeux et défis afin de trouver des solutions adaptées à la problématique. Aussi, il est attendu de ce panel, un partage d’expériences mais surtout des orientations, des stratégies et des mesures visant à améliorer le savoir-faire féminin pour promouvoir un entreprenariat dynamique afin d’accélérer le développement socio-économique des pays africains à travers une bonne utilisation des nouvelles technologies de l’information (TIC). Hadjia Khadîdja Bazoum s’est dit convaincue que par la qualité des panelistes et des échanges, des décisions idoines en découleront afin de mobiliser et créer les conditions d’une Afrique industrialisée avec les femmes.
Rahila Tagou(onep)