Les travaux de la Phase présentielle de la 1ère édition de la Bourse de journalisme sur les Infrastructures Publiques Numériques et les Biens Publics Numériques (IPN/BPN) organisés par la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) et Co dévelop ont débuté le mercredi 1er Novembre 2023 à Accra (Ghana). C’est le Directeur Exécutif de la MFWA M. Sulemana Braimah qui a présidé la cérémonie d’ouverture dans les locaux de la fondation en présence des responsables de ladite fondation et des 20 journalistes bénéficières de la bourse issus de dix pays de l’Afrique de l’Ouest dont deux Nigériens (Aminatou Seydou Harouna de l’ONEP et Mahamane Sabo Bachir de l’ANP).
Cette phase de la bourse fait suite à une première phase au cours de laquelle les boursiers ont suivi plusieurs sessions de formation en ligne depuis leurs pays respectifs, durant six (6) semaines. Pendant les deux semaines de la phase présentielle, les boursiers suivront des formations complémentaires et effectueront des visites d’institutions évoluant dans le domaine des Infrastructures Publiques Numériques.
La bourse sur les IPN vise à accroitre la sensibilisation du public, la participation et l’adoption des IPN / BPN et à les orienter vers les citoyens afin de garantir l’inclusion grâce à la sélection de 20 journalistes en Afrique de l’Ouest qui s’engagent à produire et à publier des reportages axés sur les IPN/BPN afin d’accélérer l’adoption d’Infrastructures Publiques Numériques inclusives sûres et équitables.
Dans son discours d’ouverture de la session, le Directeur Exécutif de MFWA a exprimé sa joie en déclarant que cette rencontre est une attente qui est comblée, tout en ajoutant que c’est « un honneur de rencontrer les boursiers ». Cette bourse s’inscrit dans un contexte technologique qui avance et qui évolue vite. De ce fait, « notre travail consiste, en tant que journalistes, d’expliquer comment la technologie facilite le quotidien des populations et comment les personnes des zones rurales peuvent arriver à faire des transactions financières », a-t-il affirmé. Il a aussi insisté sur le fait que le travail des journalistes est ‘’de porter ces défis à la connaissance des populations, de demander des comptes aux responsables dans leur gestion, comme l’émission et la gestion des cartes biométriques et de chercher à savoir quels sont les problèmes liés à l’utilisation des outils informatiques’’. M. Braimah a également ajouté que les journalistes doivent « sensibiliser et éduquer la population sur ces enjeux, tout en attirant l’attention des autorités sur ce qu’il faut faire et ne pas faire ».
Pour rappel la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) est la principale organisation indépendante, non gouvernementale et à but non lucratif d’Afrique de l’Ouest qui œuvre pour la liberté de la presse, la liberté d’expression, le développement des médias et pour le changement à travers le journalisme. Créée en 1997, elle dispose actuellement d’un réseau d’organisations nationales partenaires dans les 16 pays d’Afrique de l’Ouest.
Co-Develop, quant’ a lui est un organisme mondial qui vise à promouvoir l’adoption d’Infrastructures Publiques Numériques (IPN) dans les pays du monde entier. Il est indépendant de tout secteur, mais se concentre sur le soutien aux pays qui adoptent une approche axée sur les infrastructures afin de créer des économies inclusives et équitables.
Aminatou Seydou Harouna (ONEP) (à Accra)