Les travaux de la rencontre internationale sur le suivi et évaluation de la séquestration du carbone dans les pays de la Grande Muraille Verte ont pris fin le Mercredi 16 Novembre dernier à Niamey. Durant trois jours d’intenses travaux, les participants ont échangé sur la problématique de suivi évaluation partageant de l’information scientifique et jetant les bases pour les prochaines travaux.
A cette occasion, l’enseignant chercheurs de la faculté d’agronomie de l’Université Dan Diko Dankoulodo de Maradi, M. Issoufou Hassane Bil Assanoua indiqué que cette rencontre organisée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en collaboration avec l’Université Dan Diko Dankoulodo, leur a permis de voir ce que les observatoires sont en train de faire dans le pays, de partager de l’information scientifique autour de cette problématique, de jeter les bases pour les prochaines activités à venir dont l’une des principales activités est d’outiller une des Universités publiques du Niger en l’occurrence l’Université Dan Diko Dankoulodo de Maradi dont l’observatoire est dédié à cette problématique. «Cet observatoire dédié à la gestion durable des terres dans la région de Maradi dont on veut mettre en place à l’Université Dan Diko Dankoulodo de Maradi a été inscrit dans le cadre de la co-construction de tous les acteurs», a-t-il souligné.
Par ailleurs, M.Issoufou Hassane Bil Assanou a précisé les différentes recommandations issues de cette rencontre. Il s’agit entres autre de faire des activités de diagnostic et d’inventaire pratique, de regarder avec un œil scientifique tout ce qui a été fait pour capitaliser, du financement pour cet observatoire. «L’ancrage institutionnel de l’observatoire permettra à l’Université Dan Diko Dankoulodo de Maradi de mettre en place une plateforme de dialogue sous le label dialogue ‘’science-société’’, qui va réunir tous les acteurs de la région pour faire face aux préoccupations de la population en matière de gestion des terres. Cet observatoire va débuter pour la région de Maradi, mais il se veut un model transférable vers les autres régions du Niger et dans les pays de la Grande muraille verte», a-t-il relevé.
Pour M. Issoufou Hassane Bil Assanou, les discussions de cette rencontre ont été très riches pour la mise à l’échelle de certaines actions dans cette zone de la Grande muraille verte. «Depuis quelque temps, il y a eu une évaluation sur la mise ouvre de la Grande muraille verte et ce rapport souligne que plusieurs aspects ont concouru à ce que la mise en œuvre ne soit pas totalement satisfaisante. Il y a un document pour réorienter la mise en œuvre de cette initiative en faisant un focus sur l’arbre et les sols afin de créer des emplois pour la population, stocker le carbone. Avec cette nouvelle orientation les impacts de la mise en œuvre de la Grande muraille verte se feront plus sentir par les populations rurales pour leur bien-être», a-t-il indiqué.
Yacine Hassane et Omar Abdou (stagiaire)