
La table de séance à la cérémonie de clôture
Après six (6) jours d’intenses travaux, le Directeur Général de l’ESSCOM, M. Ali Issaka, a procédé, le samedi 17 Mai 2025, à la clôture de l’atelier de formation des journalistes des médias publics et privés sur la promotion du genre. A travers cette rencontre d’échange d’expériences, les participants ont été outillés sur la prise en compte du genre dans leurs différentes productions.
Durant cette formation, les journalistes ont été édifiés par rapport à plusieurs concepts tels que la notion du genre, la publication assistée par ordinateur, le montage vidéo, les techniques de reportage et techniques rédactionnelles.
Dans son mot de clôture, le Directeur Général de l’ESSCOM, M. Ali Issaka, a indiqué qu’il est prévu au terme de cette formation la mise en place d’un réseau de journalistes sensibles au genre. « Ce réseau nous permettra véritablement de faire des activités pour la promotion du genre dans nos organes respectifs », a-t-il précisé.
Pour sa part, le Secrétaire Exécutif de la Commission Nationale pour l’UNESCO et l’ICESCO, M. Assoumane Mahamadou, a souligné que l’objectif visé à travers cet atelier est pleinement atteint. « Au nom de la présidente de la Commission Nationale pour l’UNESCO et l’ICESCO, je suis en droit de dire que désormais la prise en compte des questions du genre dans vos productions est une réalité et que l’UNESCO a contribué à la réalisation d’une œuvre utile », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, les participants ont formulé des recommandations à l’endroit de l’UNESCO et du Ministère en charge de la Communication. Il s’agit d’initier des formations périodiques sur le genre au profit des hommes et femmes des médias ; de faire participer les journalistes de l’intérieur du pays à ces formations, de doter les participantes et participants à la fin des formations de matériels ; de prolonger la durée des formations pour faciliter la compréhension aux participantes et aux participants ; de récompenser les meilleures productions ; d’inclure à l’avenir un module sur le numérique et enfin, de mettre un mécanisme de suivi des productions.
Salima H. Mounkaila (ONEP)