Dans le cadre de la conférence de solidarité avec les peuples du Sahel, tenue du 19 au 21 Novembre à Niamey, un panel de haut niveau sur l’engagement et l’apport de la jeunesse panafricaniste dans la lutte pour la libération de l’Afrique, l’unité anti impérialiste et l’amitié entre les peuples a été animé, le mercredi 20 novembre 2024. Organisé avec les soutiens des structures de la société civile et du mouvement panafricaniste d’aujourd’hui (PAN ANAFRICANISM Today), ce panel a été animé par des panafricanistes venus des quatre coins d’Afrique tels que le Kenyan Booken Ornole, membre du parti communiste, le Ghanéen Blaise Tulo, membre du mouvement socialiste du Ghana et Anass Djibril, membre du cadre de concertation pour la lutte démocratique.
Le panel a traité de plusieurs sous-thèmes dont le rôle que joue la jeunesse nigérienne dans cet élan patriotique, la recherche des stratégies de lutte pour la libération de l’Afrique, l’unité anti impérialiste, l’amitié entre les peuples, l’adoption de nouvelles politiques et initiatives pour la jeunesse qui est une actrice clef du mouvement.
Dans sa communication, le Kenyan Booken Ornole, membre du parti communiste, a d’abord félicité la jeunesse nigérienne pour ce grand pas accompli avec le départ des troupes étrangères, dans la paix, la sérénité et la quiétude sociale, et du combat noble qu’elle continue de mener sans cesse. Il a par la suite indiqué que les maux sont multiples et que la jeunesse doit être au centre de tout, pour mieux préparer la relève et sortir l’Afrique du gouffre.
Pour sa part, le Ghanéen Blaise Tulo, membre du mouvement socialiste du Ghana, a relevé que la jeunesse est utilisée à tort et à travers à des fins malsaines et impropres. « Toutes ces guerres et conflits armés qui se passent un peu partout, c’est la jeunesse qui est utilisée », a-t-il ajouté.
Quant à l’acteur de la société civile nigérienne, M. Anass Djibril, membre du cadre de concertation pour la lutte démocratique, il a fait un synopsis du rôle qu’a joué la jeunesse nigérienne sur tous les différents théâtres, du 26 juillet 2024 à aujourd’hui. « Pour la pérennisation du mouvement et des valeurs, il faut que la jeunesse soit plus conscientisée avec une éducation de qualité qui répond à nos réalités afin qu’un jour le colonisé devient colonisateur, comme l’avait prédit Antoine Bradez dans son œuvre Africain-France », a-t-il souligné.
Par la suite, des échanges ont été engagés entre les panélistes et les participants.
Moumouni Idrissa et Idi Maman Lawaly (Stagiaires)