Une cérémonie d’installation d’un centre d’accueil et de regroupement d’urgence de la population en cas de sinistre s’est déroulée, le samedi 8 juin 2024, à la Direction Régionale de la Protection Civile de Diffa. Couplée à un exercice pratique de simulation pour activer le plan communal de sauvetage-évacuation des personnes sinistrées, cette cérémonie s’est déroulé sous la présidence du Gouverneur de la région et en présence du préfet, de l’Administrateur Délégué, des responsables régionaux en charge de la sécurité, des directeurs régionaux, des partenaires au développement et de plusieurs invités.
L’installation du Centre d’accueil et de regroupement d’urgence (CARU) va renforcer les capacités d’accueil des personnes sinistrées dans une organisation parfaite afin d’accueillir les concernés dans un temps raisonnable pour une prise en charge optimale.
D’après le Commandant Oumar Hamani, Directeur Régional de la Protection Civile, l’exercice de simulation s’inscrit dans le cadre de l’activation du Plan Communal de Sauvetage-Evacuation des personnes sinistrées. « Nous sommes à la veille de la saison hivernale, c’est important de faire le point de l’état de notre préparation, de notre matériel et aussi d’être prêts pour faire face à d’éventuelles situations de catastrophe. L’exercice a été bien mené, la simulation a été parfaite et nous souhaitons fermement que ça soit ainsi en cas de besoin », a ajouté le Commandant Hamani.
Après avoir été édifié sur le plan communal de sauvetage, le Gouverneur a tenu à remercier les acteurs à tous les niveaux pour leur esprit d’initiative et surtout d’anticipation afin de répondre efficacement aux situations de détresse des populations en cette période d’hivernage qui débute. Aussi, le Général Mahamadou Ibrahim Bagadoma a rendu un vibrant hommage aux partenaires qui ont contribué à la tenue de cet exercice de simulation.
Soulignons que la région de Diffa qui est au bord de la Komadougou Yobé, fait face chaque année à des inondations récurrentes qui occasionnent des dégâts matériels et même souvent humains suite aux crues de ce cours d’eau.
Mato Adamou, ONEP Diffa