Dosso abrite depuis le lundi 13 juillet dernier, un atelier d’élaboration du plan d’action et de finalisation du cahier des charges du Groupe National de Gestion et de Partage de Connaissances (GNGPC) du Projet d’Appui Régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS). Le Groupe national de partage de Connaissances constitue un cadre national d’échanges, de réflexion et de concertation inclusive entre les acteurs de l’irrigation, les parties prenantes intervenant au niveau national et international dans le domaine de l’irrigation.
Les travaux, qui dureront trois jours, permettront à PARIIS-Niger de disposer d’un plan d’actions réaliste et réalisable dont l’exécution contribuera à l’atteinte des objectifs du PARIIS- Niger notamment l’atteinte de l’objectif «faim zéro» fixé par les plus hautes autorités de notre pays. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le Secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso, M. Ambaly Bouwé, en présence du conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Elevage, du président du groupe national de Gestion et de Partage de Connaissances, du conseiller technique du Haut Commissaire à l’Initiative 3N, du représentant du coordonnateur national du PARIIS-Niger et de plusieurs invités.
Dans son allocution à cette occasion, le Secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso s’est réjoui de l’honneur fait à la région de Dosso pour abriter les travaux de cet atelier. Parlant de l’importance de la rencontre, M. Ambali Bouwé a indiqué que le cahier de charges définit le mandat, les missions, les rôles et tâches du GNGPC dans le cadre de l’exécution du volet notamment au niveau de sa composante C1 consacrée à la gestion des connaissances. Il définit, a-t-il ajouté, le fonctionnement du groupe, les livrables attendus et la durée de sa mission. Le projet de cahier de charges précise également les obligations du PARIIS-Niger pour le bon fonctionnement du GNGPC.
Concernant l’irrigation en Afrique de l’Ouest, M. Ambaly Bouwé a indiqué qu’un forum de haut niveau s’est tenu à Dakar le 31 octobre 2013 et a été sanctionné par la «Déclaration de Dakar» sur la relance de l’irrigation dans la sous-région Afrique de l’Ouest et Sahélienne. C’est ainsi que, a-t-il précisé, six Etats du Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad) et le CILSS, avec à leur côté d’autres acteurs notamment l’UEMOA, la CEDEAO et la BOAD, ont lancé un appel à l’action pour le développement de l’irrigation dans l’espace du Sahel. Cela a abouti à la formulation du Projet d’Appui régional à l’Initiative pour l’Irrigation au Sahel (PARIIS).
Le Secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso s’est longuement appesanti sur la mission et les objectifs du PARIIS-Niger qui visent à améliorer les capacités de planification, d’investissement et de gestion des parties prenantes et d’accroître les superficies aménagées dans les six pays en passant de 400.000 ha en 2013 à 1.000.000 d’ha à l’horizon 2020. Le projet couvre quatre régions au Niger : Agadez, Dosso, Tillabéry et Tahoua, 12 départements et 19 communes. Les activités de PARIIS, s’inscrivent, selon le Secrétaire général adjoint du gouvernorat de Dosso, dans la droite ligne de l’Initiative 3N du Président de la République Issoufou Mahamadou et pour l’atteinte de l’éradication de la faim au Niger. C’est pourquoi M. Ambaly Bouwé a invité les participants à l’atelier à tout mettre en œuvre pour une réussite éclatante de cet atelier afin que le PARIIS–Niger puisse servir d’exemple dans notre sous-région sahélienne.
Auparavant, le représentant du coordonnateur national du PARIIS-Niger, M. Saïdou Baraou a longuement expliqué les tenants et aboutissants du PARIIS qui, a-t-il dit, constitue le premier projet opérationnel de l’initiative pour l’Irrigation au Sahel et constitue pour les six pays membres du CILSS bénéficiaires un grand espoir pour contribuer à l’amélioration de l’autosuffisance alimentaire et nutritionnelle. Pour sa part, le président du Groupe national de gestion et e Partage et de Gestion (GNGPC) M. Bachir Ousseini a invité les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que d’une part le cahier de charges du GNGPC soit bien consolidé et d’autre part disposer d’un plan d’actions réaliste et réalisable dont l’exécution contribuera efficacement à l’atteinte des objectifs du PARIIS-Niger.
Mahamane Amadou, ANP-ONEP/Dosso