Après les opérations d’enrôlement biométrique, les commissions administratives ont pris le relais depuis quelques jours pour recevoir les réclamations. Au niveau de la commune urbaine de Dosso, l’on dénombre 44 centres d’enrôlement et de vote et à la date du 27 mai 2020, la liste provisoire des enrôlés comporte 41.750 inscrits. Au sein de cette commission administrative de la commune urbaine de Dosso siègent les représentants de tous les partis politiques tous bords confondus (majorité, opposition, non affiliés) ainsi que des représentants de la société civile.
Selon le président de la sous-commission administrative M. Soumana Moussa Massalatchi, la commission s’active à traiter quatre types de réclamation. Il s’agit des demandes de rectification, des demandes d’omission, des demandes de transfert et des demandes de radiation. «Lorsqu’un citoyen qui s’est fait enrôler dans un centre d’enrôlement et de vote muni de son récépissé constate que son nom ne figure pas sur la liste, ou qu’il ya des erreurs matérielles au niveau de son nom, il saisit la commission administrative qui lui établit une demande de rectification», explique M. Soumana Moussa Massalatchi.
Pour le cas des omissions, c’est le nom de la personne enrôlée qui est totalement absent sur la liste. «S’agissant du transfert, c’est le citoyen qui s’est enrôlé dans une commune et qui veut retourner dans une autre commune. Ici, il doit revenir à sa commune d’origine muni d’un certificat de résidence de la nouvelle localité où il veut résider pour que la commission administrative lui délivre le certificat de transfert», ajoute le président de la sous-commission administrative.
Le dernier cas de figure, c’est la radiation: «Lorsqu’un citoyen qui s’est fait enrôler dans un centre d’enrôlement et de vote constate lors de la vérification que sur la liste, il y a un nom douteux qui peut être un étranger, un mineur non émancipé ou un individu ayant fait l’objet de poursuite judiciaire, il peut demander à la commission de faire une demande de radiation avec des preuves à l’appui prouvant que celui-là qui s’est fait enrôler n’a pas ce droit», précise M. Soumana Moussa Massalatchi,.
Actuellement a fait remarquer le président de la sous-commission administrative 300 demandes de rectification ont été enregistrées ainsi qu’une dizaine d’omissions et le travail se poursuit dans la discipline et dans le respect des règles compte tenu du nouveau contexte de coronavirus.
Mahamane Amadou ANP-ONEP/Dosso