
Alou Moustapha
A l’inverse de la force en latence ou tout au moins en attente de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui est dans l’attente depuis plus de trente (30) ans, puisqu’à aucun moment elle n’est sortie de son hibernation malgré les périls qui ont guetté la sous-région, la Force unifiée de la Confédération AES, elle, est non seulement une réalité mais une force active.
Le Président de la République, Chef de l’État, est largement revenu, samedi dernier, au cours de l’entretien qu’il a bien voulu accorder à la Radiotélévision du Niger (RTN), sur la Force unifiée de la Confédération des Etats du Sahel (AES).
« Elle a mené des opérations en bilatéral entre soit le Niger et le Burkina Faso, le Niger et le Mali ou le Mali et le Burkina Faso. Elle a mené des opérations de façon tripartite, des opérations au sein de la Confédération. En tant que force de la Confédération, au moins trois opérations dont la dernière remonte à janvier pour finir en février de cette année 2025 », a révélé le Chef de l’Etat.
Ainsi donc, la Force unifiée de la Confédération AES que les trois Chefs d’État, le Général d’Armée Assimi Goita du Mali, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani du Niger et le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso ont décidé de créer au lendemain des menaces ouvertes d’agression militaire assorties d’un ultimatum de la CEDEAO contre notre pays, se met progressivement en place et au surplus monte en puissance.
Créée le 31 Juillet 2023, lorsque le Mali et le Burkina Faso ont affirmé que « toute attaque contre le Niger sera considérée comme une déclaration de guerre et même une agression contre l’un ou l’autre de ces deux Etats et que c’est ensemble que l’AES fera face à la CEDEAO, la Force unifiée de la Confédération à laquelle toutes les filles et tous les fils de notre espace sahélien commun doivent apporter leur soutien est une fierté et un symbole fort de la solidarité agissante et de l’unité dans l’action des trois Etats membres de l’AES contre les forces terroristes et leurs parrains.
Le Général d’Armée Assimi Goita du Mali, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani du Niger et le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso ont, en effet, et en vérité, compris très tôt la nécessité pour leurs peuples et leurs armées de s’unir pour contrer les velléités néocoloniales et hégémoniques de la France qui guide et téléguide ses « tirailleurs d’un autre âge », comme le disait le Général d’Armée Abdourahamane Tiani parlant des hordes terroristes qui écument certaines zones des trois pays membres de l’AES.
« A travers ces auxiliaires néocolonialistes, ces puissances mènent la guerre à nos États. Nous sommes en état de guerre…C’est une situation de guerre néocoloniale guidée par des intérêts néocolonialistes », avertit le Président de la République, Chef de l’Etat, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.
La Force unifiée de la Confédération AES est, heureusement, mise en place, grâce à la clairvoyance des trois Chefs d’Etat, pour qu’ensemble les armées sahéliennes soient des boucliers pour protéger les laborieuses populations de l’espace commun qui n’aspirent qu’à vivre en harmonie et surtout en paix.
Et, comme l’a si bien dit le Président de la République, Chef de l’Etat, « Ensemble, au sein de la Confédération, nous sommes forts, nous sommes très forts, j’en suis convaincu et la preuve, c’est la façon par laquelle nous maîtrisons cette guerre néocolonialiste qui nous est imposée tout simplement pour des raisons de prestige et de préservation des principales causes de prospérité de ces puissances néocoloniales ».
Alou Moustapha (ONEP)