
Alou Moustapha, DG ONEP
Ainsi s’est exclamé, à l’endroit des pays impérialistes, Etats colonialistes, lobbys capitalistes qui caressent encore et toujours le rêve de perpétuer leur domination sur les pays du sahel, le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, le mardi 19 Novembre 2024, du haut de la tribune de la Conférence sur la solidarité avec les peuples du Sahel qui regroupe à Niamey, plusieurs jours durant, des centaines d’organisations de la société civile progressiste africaine, des structures continentales et internationales de lutte contre l’impérialisme et le néocolonialisme, des organisations syndicales, des partis politiques de gauche et diverses organisations africaines et de la diaspora.
Placée sous le thème « Pour l’unité anti-impérialiste, paix et amitié entre les peuples », cette grande rencontre internationale a été pour les acteurs, organisateurs et participants, une occasion de rendre un vibrant hommage au peuple nigérien qui mène depuis le 26 Juillet 2023 une lutte héroïque pour la reconquête de sa souveraineté, sous la conduite du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le leadership de son Président, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Chef de l’Etat.
Le choix porté sur Niamey, la capitale du Niger, pour abriter les travaux de la Conférence sur la solidarité avec les peuples du Sahel, en plein cœur des Etats de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), honore à plus d’un titre les peuples du Burkina-Faso, du Mali et du Niger pour leur résilience et leur détermination à sortir de l’étau néocolonialiste, leurs aspirations à la paix, à la solidarité agissante entre les peuples et au développement.
Le rendez-vous de Niamey, la tribune de la conférence sur la solidarité avec les peuples du Sahel et le thème central de ce rassemblement international des peuples progressistes et épris de paix ont été saisis par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Ali Mahaman Lamine Zeine de dresser un réquisitoire retentissant contre les lobbys impérialistes et leurs succursales sous-régionales qui ont infligé au peuple nigérien un embargo sauvage et criminel.
En effet, pour avoir décidé de prendre son destin, ses ressources naturelles et son développement en mains, notre pays a vu ses voies d’approvisionnement, terrestres et maritimes, fermées, ses avoirs financiers confisqués et séquestrés, la fourniture d’énergie électrique suspendue, l’accès aux médicaments bloqué.
Cependant, et comme l’a relevé le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, malgré ces privations et leurs conséquences désastreuses sur la vie, les fils et filles de la Nation sont restés stoïques, debout, résilients et déterminés, refusant de courber l’échine. Cet acte de courage voire de bravoure face aux forces du mal, cet exemple de dignité du peuple nigérien face aux puissances impérialistes et néocolonialistes et leurs sous-fifres sous- régionaux ont incontestablement forcé l’admiration de toutes les forces progressistes et acteurs de la lutte anti-impérialiste de tous les continents.
Au surplus, à travers cette résilience du peuple nigérien, la détermination des peuples sahéliens du Burkina-Faso et du Mali, indubitablement, c’est l’Histoire d’une Afrique libre, indépendante et prospère qui se joue dans la Confédération AES. Cette Histoire qui est en train de s’écrire dans le Sahel est celle des peuples du Burkina-Faso, du Mali et du Niger qui n’ont qu’une et une seule ambition : Construire la paix afin que ces peuples exploitent en toute souveraineté leurs nombreuses ressources stratégiques.
C’est pourquoi, les trois pays de l’AES restent et demeurent ouverts pour travailler avec tous les pays respectueux de leur souveraineté, de leur dignité et qui acceptent une coopération mutuellement avantageuse.
Quant aux autres pays, toujours mus par un instinct d’exploitation, de prédation des ressources naturelles des pays membres de l’AES, sur fond de domination et de velléités néocolonialistes, parrains et sponsors des groupes terroristes qui polluent la quiétude des populations et abhorrent la paix, qu’ils nous collent la paix !
Alou Moustapha (ONEP)