Depuis quelques jours les cercles pro et proxy impérialistes ont repris du poil de la bête à la faveur de la situation au Mali, suite au limogeage du gouvernement dirigé par l’ancien Premier ministre Choguel Kokala Maiga. Cette crise passagère semble avoir redonné espoir à tous ces acteurs qui souhaitent tant la dislocation de la Confédération des Etats du Sahel.
C’est pourquoi tous les moyens et toutes les situations, aussi normales soient-elles, sont des opportunités à saisir pour accentuer la pression sur les pays de l’AES et sur leurs dirigeants, dans l’espoir de désolidariser les populations et faire échouer le projet AES.
Il en va de même lorsqu’un événement ordinaire intervient dans l’un des autres pays de la Confédération à savoir le Burkina Faso et le Niger.
Cette attitude est, du reste, normale lorsqu’on sait que la réussite du projet AES est synonyme de mort pour certaines puissances colonialistes et impérialistes ainsi que pour leurs suppôts locaux. C’est pourquoi, ils s’accrochent désespérément à une supposée mais tant souhaitée rupture.
Il y a de quoi, lorsqu’on sait que ces puissances sont en passe (si ce n’est déjà acté) de perdre un réservoir de ressources naturelles presque gratuites et une source d’influence internationale.
Mais, les peuples de l’espace AES ont vécu tant d’injustices et d’humiliations pour abandonner ce projet en si bon chemin et retomber dans les mains de leurs anciens bourreaux. Ils trouveront les moyens et la sagesse nécessaires pour surmonter toutes embuches et rester fixés sur leur objectif ultime qui est la libération de leurs pays des serres du néocolonialisme et la conquête de leur souveraineté sur leurs ressources naturelles et sur leurs choix de vie.
Du reste, personne ne peut aimer le Burkina Faso, le Mali et le Niger, mieux que, les Burkinabè, les Maliens et les Nigériens au point de leur tracer une voie qu’ils sont obligés de suivre.
La situation passagère qu’a connue le Mali est dans l’ordre normal des processus révolutionnaires qui, ne sont jamais un long fleuve tranquille. Le pays de Modibo Keita, restera serein et continuera sur la voie commune qu’il a choisie en compagnie de ses pays frères, le Niger et le Burkina Faso, au grand dam du néocolonialisme et de l’impérialisme, traçant ainsi une voie d’espoir pour l’Afrique.
Siradji Sanda (ONEP)