Le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie(CNSP), Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, a présidé, mardi dernier, une réunion du Conseil des Ministres qui a pris plusieurs décisions d’intérêt national.
Au cours de cette séance, tenue au seuil de la nouvelle année, le gouvernement a tout naturellement examiné et adopté le projet d’ordonnance portant Loi de Finances pour l’année budgétaire 2025.
Equilibré en ressources et en charges à 3.033,33 milliards de francs CFA, contre 2.913,06 milliards de francs CFA en 2024, soit une hausse de 4,13% , le budget 2025 s’inscrit dans un contexte marqué au plan international par les conséquences négatives de la guerre en Ukraine et les effets résiduels de la pandémie de la Covid-19, et au plan sous-régional par l’avènement de la Confédération des Etats du Sahel qui ambitionne l’instauration de politiques communes en matière de défense et sécurité, de diplomatie et de développement économique entre les trois (3) pays membres, explique le communiqué du Secrétariat Général du Gouvernement.
Le budget 2025, qui prend en compte les orientations stratégiques en matière de développement inclusif et de stabilité budgétaire, a été élaboré au cours d’un processus itératif et participatif, répond aux exigences d’une relance économique et de l’accroissement du pouvoir d’achat des populations.
L’évolution des charges de l’Etat qui s’élèvent à 2.526,72 francs CFA de dépenses budgétaires et à 506,61 milliards de francs CFA de charges de trésorerie s’explique principalement par la prise en compte des pécules des contractuels, des investissements projetés ainsi que la prise en charge des dépenses sociales dans les domaines de la santé et de l’éducation.
Outre la Loi des Finances 2025, le Conseil des Ministres s’est penché sur plusieurs autres sujets d’importance capitale pour les populations.
C’est ainsi qu’on note que le gouvernement a adopté un projet de décret règlementant le don, le prélèvement, la transplantation d’organes et les greffes de tissus humains afin de permettre à nos structures hospitalières de disposer d’un cadre juridique permettant la réalisation des opérations de transplantation d’organes et de greffe de tissus humains dans notre pays où la demande s’accroit.
Dans le secteur des travaux publics, le Conseil des Ministres a adopté plusieurs décrets tant dans le cadre de la modernisation des villes que celui des travaux de construction, d’aménagement, de bitumage et de réhabilitation des voiries urbaines et des routes rurales.
Au cours de ce conseil des ministres, le gouvernement a entendu une communication du ministre du Pétrole sur le processus de recrutement d’un cabinet chargé de réaliser l’audit de la gestion de la Société de Raffinerie de Zinder(SORAZ) et une autre faite par le ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement relative au contrôle et à la surveillance des travaux des réseaux de distribution de la rive droite et de la rive gauche.
La Loi des Finances 2025 et les autres décisions prises par le gouvernement lors de ce dernier Conseil des Ministres de l’année 2024 cadrent, il faut le relever, avec les orientations claires édictées par le Président du CNSP, Chef de l’État, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani dans sa vision pour un Niger véritablement indépendant et prospère.
Ainsi, écrivait-il, en effet, dans son ouvrage, « une des orientations de la transition est de mettre en place une stratégie de mobilisation des ressources internes pour garantir au moins 85% du financement du budget national, dans un premier temps et à terme un financement à 100% ».
Par Alou Moustapha(onep)