
Pr Ibrahim Natatou, ministre de l’Education Nationale
Les épreuves écrites de l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) session 2023 débutent aujourd’hui 13 juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national. A la veille de la tenue de ces épreuves, le ministre de l’Education nationale, Pr Ibrahim Natatou a livré, un message dans lequel, il a rassuré la nation toute entière que toutes les dispositions sont prises pour un bon déroulement de cet examen. Ils sont au total 140.687 candidats qui affrontent les épreuves dans la perspective d’admettre. Cette année le nombre de candidats est en baisse comparé à l’année précédente.
Dans son message, le ministre de l’Education Nationale, Pr Ibrahim Natatou, a indiqué que 140.687 candidats sont appelés à se présenter auxdits examens. Au nombre de ces candidats, 69.566 filles, soit 49,45 % et 71 121 garçons, soit un pourcentage de 50,55 %. Le ministre s’est réjoui au passage, du progrès accompli en termes de parité fille/garçon dont l’écart se réduit progressivement en faveur des filles. Ces candidats seront répartis dans 373 centres d’examen organisés en 353 jurys de correction à travers le pays. « Parmi ces candidats, 129.413 sont de l’enseignement traditionnel, soit 91,98% et 11.274 du franco-arabe, soit 8,02% de l’effectif total» a-t-il ajouté. Pr Ibrahim Natatou a souligné que sur l’ensemble des candidats, «76 549 sont des candidats officiels des établissements publics, soit 54,41%; 51 057 sont des candidats officiels du privé, soit 36,29% et 13.081 sont des candidats libres, soit 9,30 %.».
Comparativement à la session 2022, cette année, le nombre de candidats au plan national est en baisse de 6.217, soit 4,42 %. Selon le ministre de l’Education, cette régression des candidats s’explique entre autres par la proportion que prend l’enseignement technique et professionnel en tant que cycle d’enseignement post primaire ; la déperdition et l’échec scolaires qui demeurent élevés particulièrement en milieu rural ; la fermeture de certains établissements scolaires pour fait d’insécurité ; les mesures prises par le Ministère contre les réinscriptions frauduleuses des élèves exclus. D’après le ministre, ces mesures pourraient expliquer «la montée en puissance des effectifs des candidats privés et libres qui sont passés de 59.027 candidats en 2022 à 64.138 candidats en 2023, tandis que les effectifs des candidats officiels publics ont, quant à eux, régressé de 11.328 candidats entre ces deux années.
Pour un bon déroulement des examens, en dehors de l’implication de la HALCIA d’autres mesures préventives sont adoptées. Il s’agit de la sécurisation du processus d’élaboration et de reproduction des épreuves ; du transport des épreuves par voie aérienne ; la sécurisation systématique, par les Forces de Défense et de Sécurité, des épreuves et des copies des candidats ; la création de centres d’examens spéciaux sécurisés à Banibangou, Bosso et Makalondi pour circonscrire le déplacement des candidats de ces zones d’insécurité, l’interdiction formelle du port d’appareils connectés dans les salles d’examen. Dans cette optique, le ministre de l’Education nationale a exhorté les candidats à avoir confiance en eux-mêmes car dit-il «le BEPC est un examen et non un concours ; donc tous ceux qui auront atteint le niveau moyen de maîtrise des connaissances attendues, seront forcément déclarés admis». Pr Ibrahim Natatou a par ailleurs conseillé aux parents des candidats de veiller à ce que leurs enfants rangent soigneusement leurs kits scolaires autorisés, les convocations, les cartes d’identité scolaires en cours de validité et qu’ils soient dans leurs centres d’examen au plus tard à 7 heures le matin. Il a appelé à la conscience professionnelle des présidents et membres du jury, bref tous les acteurs impliqués dans cet examen afin qu’il n’y ait aucune attitude désobligeante susceptible d’entacher à la crédibilité de l’examen.
Fatiyatou Inoussa (ONEP)