Le monde entier célèbre aujourd’hui 14 juin 2023, la journée mondiale du donneur de sang. A la veille de la célébration de cette journée, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara a délivré un message dans lequel il a rendu un hommage mérité aux donneurs de sang. Cette journée offre une occasion unique de célébrer et de remercier les donneurs de sang volontaires du monde entier pour leurs précieux dons. La journée est devenue l’axe central de la mobilisation en vue d’assurer l’accès universel à des transfusions sanguines sûres. Le slogan de la Journée mondiale du donneur de sang 2023 est : «Sang, plasma : partageons la vie, donnons souvent !».
Dans ses propos liminaires, Dr Illiassou Idi Mainassara a souligné que cette journée permet de mettre l’accent sur les patients qui ont besoin de transfusions à vie et souligne le rôle que chaque personne peut jouer, en faisant un don précieux de sang ou de plasma. En effet, le slogan de la journée rappelle également l’importance de don régulier de sang ou de plasma pour créer un approvisionnement sûr et durable en sang et en produits sanguins toujours disponibles, partout dans le monde, afin que tous les patients qui en ont besoin puissent recevoir un traitement en temps opportun.
Les objectifs de la campagne de cette année sont entre autres «célébrer et remercier les personnes qui donnent leur sang et encourager davantage de gens à devenir à leur tour donneurs ; encourager les personnes en bonne santé à donner régulièrement leur sang pour transformer la qualité de vie des patients dépendants des transfusions et contribuer à obtenir un approvisionnement en sang sûr dans tous les pays du monde ; attirer l’attention sur la santé des donneurs et la qualité des soins aux donneurs en tant que facteurs essentiels pour renforcer leur engagement et leur volonté de faire des dons régulièrement. La journée vise aussi à souligner le rôle essentiel des dons réguliers, volontaires et non rémunérés de sang et de plasma pour parvenir à l’accès universel à des produits sanguins sûrs pour toutes les populations et mobiliser l’appui des gouvernements et des partenaires au développement aux niveaux national, régional et mondial pour investir dans les programmes nationaux de transfusion sanguine, les renforcer et les soutenir.
Par ailleurs, l’accès à un approvisionnement en sang sûr, basé sur le don volontaire et non rémunéré, a dit le ministre Idi Illiasssou Mainassara, est vital pour tous les patients, notamment pour ceux – nombreux- qui ont besoin à vie de transfusions régulières. «Cependant, dans de nombreux pays, les services de transfusion sanguine sont confrontés à la difficulté de mettre suffisamment de sang à disposition, tout en garantissant sa qualité et sa sécurité. Le problème d’accès à du sang et à des produits sanguins sûrs – en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire – a des répercussions sur toute la communauté au regard des conséquences dramatiques qu’il peut engendrer», a expliqué le ministre de la Santé Publique.
Selon Dr Idi Illiassou Mainassara, pour comprendre la problématique du don de sang au Niger, «nous devons nous référer au nombre de malades qui attendent une transfusion sur leur lit d’hôpital – aux personnes blessées par accidents de la route, conflits armés, accidents domestiques, etc. Cette situation interpelle la conscience tant des décideurs que de la communauté nationale qui doivent se mobiliser pour assurer l’approvisionnement en sang afin de sauver des vies», a-t-il indiqué. «A titre illustratif, au Niger en 2022, le nombre de donneurs de sang volontaires tourne autour de 63.774 soit 32% du nombre total de donneurs enregistrés. Le taux de satisfaction des demandes en produits sanguins est de moins de 60% à Niamey alors que l’objectif de tout centre de transfusion est de satisfaire 100% de ces demandes. Au regard de cette situation, le Centre National de Transfusion Sanguine (CNTS) et tous ses démembrements doivent, avec l’appui des autorités de la République, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des autres partenaires techniques et financiers, continuer la mobilisation des donneurs à travers la sensibilisation de la population», a-t-il conclu.
Nafissa Yahaya (ONEP)