Le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Idi Illiassou Mainassara, a procédé, le samedi 11 septembre 2021 au CEG 11 de Niamey, au lancement officiel des épreuves théoriques et pratiques de l’examen unique de certification en santé session 2021. Pour cette année, ils sont au total 4.527 candidats sur les 4.718 dossiers enregistrés et traités retenus pour cet examen, nécessaire pour exercer le travail d’agent de santé au Niger. Par ailleurs, 191 dossiers n’ayant pas satisfaits aux critères exigés, ont été rejetés par la Commission indépendante, chargée de l’organisation de cet examen. Ces rejets sont justifiés, selon le ministre Maïnassara par diverses raisons.
A Niamey, ce lancement s’est déroulé en présence des membres la Commission régionale en charge de l’organisation dudit examen, comprenant des représentants du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, de celui des Enseignements Professionnels et Techniques, de celui de la Promotion de la Femme et de la Protection de l’Enfant, de la HALCIA et du Haut-Commissariat à la Modernisation de l’Etat (HCME).
Procédant au lancement, Dr Idi Illiassou Maïnassara a rappelé que cet examen est le couronnement d’un processus qui a démarré depuis 2011 et qui consiste, après trois années de formation effective et de stage, à mettre les futurs agents de santé ensemble, le même jour, sur l’ensemble du territoire, pour composer les mêmes épreuves et en fonction du niveau pour avoir le même diplôme. Dr Maïnassara a ensuite indiqué que cet examen est géré par une commission nationale indépendante dirigée par des cadres qui donnent entière satisfaction. Le ministre a précisé que depuis la mise en place de cette commission, les résultats sont satisfaisants. «Il n’y a pas de fraudes et tout se passe bien», assure-t-il. Après avoir ouvert la 1ère enveloppe, scellée à la cire, contenant les épreuves dudit examen, le ministre Illiassou Maïnassara a appelé les candidats à être attentifs aux questions et à éviter toute tentative de fraude, ‘‘qui peut être fatale pour tout candidat’’. «Je tiens à rappeler à tous les acteurs et en particulier aux candidats qu’aucun manquement ne sera toléré. Ne comptez que sur vos propres efforts», a-t-il averti. Il leurs a ensuite souhaité bonne chance et beaucoup de courage.
Le ministre Maïnassara a félicité tous les membres de la Commission Nationale, ceux des Commissions Régionales ainsi que tous les responsables des écoles et instituts publics et privés de formation en santé pour les efforts fournis tout au long de ce processus. «Le fait est que, ces candidats vont travailler sur des vies humaines et la simple erreur au niveau d’une perfusion ou d’une injection peut être fatale pour le malade. C’est pour cela qu’on soutient la commission de continuer à mettre en œuvre tous les critères qui ont été définis pour assurer un examen fiable», a déclaré Dr Maïnassara, soulignant que le principal souci est la préservation et l’amélioration de la santé des populations qui passe inévitablement par la qualité des soins, assujettis à des diplômés crédibles et dont les diplômes ont été obtenus de la manière la plus transparente et méritante.
Il a ajouté que le but poursuivi à travers l’organisation de cet examen est aussi de garantir dans l’espace CEDEAO en général et au Niger en particulier, une meilleure santé à la population en mettant ainsi l’accent sur l’offre des soins de qualité par un personnel compétent, motivé et mieux formé. Cet examen concerne toutes filières confondues. Les filières de formation initiale en santé concernées sont : Agent de Santé de Base, (BEPC+3 ans), Licence en Soins Infirmiers (BAC+3), Licence en Soins Obstétricaux (BAC+3), Licence en Biologie Médicale (BAC+3), Licence en Santé Environnementale (BAC+3), Technicien de Développement Social (Bac+3). Le déroulement de l’examen unique de certification en santé est étalé sur deux phases, notamment les épreuves théoriques et les épreuves pratiques. Cet examen unique vise comme objectif principal le rehaussement du niveau de la qualité de la formation initiale en santé à travers l’application des règles de qualité dans les enseignements, l’harmonisation des conditions d’accès aux filières de formation, la dénomination des diplômes délivrés et leurs équivalences, la durée de la formation et le contenu même des programmes.
Mahamadou Diallo (onep)