
A l’instar de la communauté internationale, le Niger célèbre ce jour lundi 15 Mai 2023, la Journée Internationale de la famille instituée par les Nations Unies en 1993. A cette occasion, le ministre de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales, Dr Illiassou Idi Maïnassara a livré un message dans lequel, il a rappelé les activités prévues dans le cadre de cette journée notamment une cérémonie de lancement des activités avec une séance de sensibilisation et appui alimentaire aux familles vulnérables et l’appui des partenaires, une sensibilisation des chefs traditionnels, un débat radio en langues nationales.
La famille constitue une unité sociale de base au sein de laquelle sont communiquées aux jeunes membres de la société les normes et les valeurs, les croyances et la connaissance, ainsi que les compétences utiles à la vie et ce, au quotidien. La famille est aussi une unité économique de base qui apporte les chances de survie aux nourrissons et aux enfants. C’est également une unité biologique où s’effectue la perpétuité de l’espèce humaine.
Ainsi, l’objectif de cette initiative internationale est d’accroitre la connaissance des enjeux sociaux, économiques et démographiques qui affectent la famille et avant tout se focaliser sur le rôle de la cellule familiale dans le développement de la personne humaine.
« Chaque journée célébrée représente une occasion d’informer le public sur des thèmes liés à des enjeux majeurs comme les droits fondamentaux, le développement durable ou la santé. Le choix du thème trouve toute son importance et sa pertinence car il aborde les questions des conditions nécessaires pour la survie et le bien-être des familles et de toutes les communautés » a relevé le Ministre en charge de la Santé Publique.
En effet, Il s’agit avant tout pour Dr Illiassou Idi Maïnassara de se focaliser sur le rôle de la cellule familiale dans le développement de la personne humaine. Cette réflexion voulue par la communauté mondiale est arrimée à la vision claire de l’agenda mondial 2020-2030 dont les enjeux ne pourront être réalisés à condition de mettre en place des systèmes de prévention visant la réduction des comportements déviants ainsi que tout facteur de risque pour la santé, d’assurer un accès universel à une couverture médicale et aux services de santé et améliorer la gestion des risques sanitaires, de lutter contre les inégalités, la pauvreté et assurer la solidarité et la cohésion sociale.
« Dans cette optique, le Niger a adopté et souscrit à de nombreux textes internationaux protégeant la famille notamment les objectifs du développement durable à l’horizon 2030 en particulier l’objectif 3 qui est de permettre à tous de vivre en bonne santé et à promouvoir le bien-être de tous et à tout âge » a souligné le ministre de la Santé Publique.
Il y a également l’existence de plusieurs dispositions prises au niveau national dont, la Constitution qui consacre l’élaboration d’une loi sur les principes fondamentaux de la protection de la famille, la Loi N° 2006-16 du 21 juin 2006 sur la santé de la reproduction au Niger et son décret d’application (2019) prônent le bien-être familial à travers la planification familiale, la promotion de la santé de la femme, de l’enfant, de l’adolescent, du jeune et celle de l’homme, le décret du 23 juillet 2021 portant adoption de la Stratégie Nationale de Couverture Sanitaire Universelle 2021-2030 pour améliorer l’accessibilité physique et financière aux soins de santé de qualité.
Pour une meilleure application de tous ces textes, plusieurs structures ont été créées, à savoir : La Direction de la Promotion de la Solidarité chargée des questions de protection sociale de la famille, la Direction de la Santé des Adolescents et des Jeunes, la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant, la Direction de la Planification Familiale. « Notons également l’existence du Plan de Développement Sanitaire et Social (2022-2026) qui consacre tout un programme à la protection des groupes vulnérables notamment le programme 3 intitulé, Renforcement de la Protection Sociale et sanitaire des groupes vulnérables » a-t-il affirmé.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)