Après la Cour d’Appel, le Tribunal de Grande Instance Hors Classe, le Tribunal de Commerce de Niamey et les Tribunaux d’Arrondissents Communaux Niamey II, III et V, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Alio Daouda a visité ce vendredi 8 décembre, le Tribunal d’Arrondissent Communal Niamey I. Il s’agissait à travers ce déplacement de transmettre le message et les attentes des plus hautes autorités notamment celui d’oeuvrer pour une justice de qualité, équitable et rendue dans le respect des textes. Le ministre est accompagné dans ce déplacement par plusieurs cadres du ministère.
Au cours de cette visite, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, s’est longuement entretenu avec les responsables dudit tribunal notamment en ce qui concerne le fonctionnement dudit service, la disponibilité des agents. Au cours de ces échanges certaines préoccupations ont été soulevées dont le besoin en matériel roulant pour le transport judicaire, celui en matériel informatique et en agents auxiliaires. Les responsables de cet établissement judicaire se sont réjouis de cette visite, la première du genre depuis l’installation de ces juridictions il y a près de quatre ans dont le but s’inscrit dans le cadre de la politique de la décentralisation qui consiste à rapprocher davantage la population des services judiciaires.
A l’issue de cette visite, le ministre Alio Daouda a rendu un hommage aux hommes et femmes qui font fonctionner ces services tout en leur demandant de continuer leur action au service de l’Etat. « Nous devons participer à créer les conditions qui concourent à une justice de qualité où le magistrat étudie les dossiers en toute célérité, en toute indépendance et applique le droit », a-t-il déclaré. Il a dénoncé certains comportements qui participent à l’accroissement de la population carcérale liés au fait que même les petites affaires sont référées alors même qu’on peut les gérer séance tenante et libérer le prévenu.
Pour le ministre en charge de la Justice, la loi est aussi pénale qu’éducative. Il a fait remarquer que dans la plupart des cas les salles ne répondent pas aux commodités car celle-ci doivent être ouvertes au public du fait du principe de la publicité d’audience. Pour que cela soit ainsi il faudrait que la population ait accès à la salle d’audience.
Mamane Abdoulaye (ONEP)