La question des infrastructures a toujours occupé une place de choix dans les différents programmes que le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS-Tarraya) a eu à élaborer à l’occasion des consultations électorales dans notre pays depuis l’avènement de la démocratie.
Cette question constitue de ce fait, l’un des axes majeurs du Programme de Renaissance du Président de la République, mis en œuvre depuis 2011, que SEM Issoufou Mahamadou est à la tête de l’Etat.
L’option qui est prise dès lors, est de réaliser un vaste programme de renforcement, de diversification et de modernisation des infrastructures à travers d’importants investissements dans les routes, les chemins de fer, les pistes rurales, l’électricité.
Et cela devrait permettre à terme d’accroître l’accessibilité de notre pays et contribuer à son désenclavement interne et externe, réduire le coût des transports, renforcer la compétitivité de l’économie nationale, améliorer de façon significative les conditions de vie des Nigériens.
Le Président de la République, conscient du rôle déterminant des infrastructures dans les transformations économiques et sociales, a su ainsi très tôt, mobiliser les ressources et les énergies en vue du lancement et de la réalisation des grands chantiers nationaux.
Et les efforts engagés lors du premier mandat ont été poursuivis durant le second, cela en dépit d’un contexte sécuritaire toujours difficile et d’un environnement international pas trop favorable.
Le Rapport bilan des 9 ans de mise en œuvre du programme de renaissance, élaboré par la Cellule d’Analyse des Politiques Publiques et d’Evaluation de l’Action Gouvernementale (CAPEG) du Cabinet du Premier Ministre, fait ressortir dans le secteur des infrastructures routières en particulier, une augmentation du linéaire des routes bitumées de 1.114,39 km, passant de 3.952 km en 2010 à 5.066,39 km en 2019. A cela s’ajoute la réhabilitation de 728,913 km de routes bitumées. Quant aux routes rurales, elles ont connu une croissance de 2.147,28 km en termes de constructions nouvelles et la réhabilitation de 493 km.
Les progrès enregistrés sont donc sans commune mesure, même s’il est indéniable que les efforts demandent à être poursuivis dans le domaine, au regard de l’immensité du pays et de l’insuffisance notoire des infrastructures dans beaucoup de villes et de villages.
Aussi, les efforts de modernisation des villes à travers les fêtes tournantes du 18 décembre ont permis de doter les chefs-lieux des régions d’infrastructures modernes et de qualité : aéroports, marchés, voiries urbaines, ouvrages d’assainissement, éclairage public, stades, arènes de jeux, places publiques….
C’est un ambitieux programme qui est mis en œuvre dans ce sens depuis 2014 notamment à travers Dosso Sogha, puis Maradi Kolliya, Agadez Sokni, Tahoua Sakola, Zinder Saboua, Tillabéri Tchandallo, et Diffa Nglaa dont les travaux pour la construction d’infrastructures ont été officiellement lancés par le Premier Ministre, Chef du gouvernement, SEM. Brigi Rafini, le 24 janvier 2020 dans la capitale du Manga.
Le cas de Niamey est particulièrement saisissant ! Des infrastructures nouvelles, modernes, d’envergure, ont pu ainsi voir le jour en l’espace de quelques années : nouvel aéroport répondant aux normes internationales de sécurité et de sureté, voiries de desserte, centres de réunions et de conférences, hôtels de haut standing, grands immeubles aux fins de logements, de bureaux ou de commerces… !
Après des décennies d’inertie, la ville semble enfin sortir de sa torpeur, complètement transformée, et présentant un visage nouveau et attrayant, rendu possible grâce à la volonté du Président de la République, qui a pour ce faire, mis en place le Programme Niamey Nyala et engagé des gros investissements pour la tenue du 33e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, du 4 au 8 juillet 2019 dans la capitale nigérienne.
Le bilan de 9 années de mise en œuvre du programme de renaissance du Président de la République en matière de construction d’infrastructures est donc un bilan tout à fait édifiant !
Aujourd’hui, il est incontestable que la réalisation de toutes ces infrastructures, a permis de résorber d’énormes déficits dans le domaine et de répondre favorablement aux attentes des populations en matière d’amélioration de leurs conditions de vie et de quête du bien-être collectif. Les impacts générés sont particulièrement importants en termes de création d’emplois, de transports et de mobilité, de développement des activités économiques et sociales, d’augmentation des revenus des ménages, de lutte contre la pauvreté…
Au demeurant, les investissements réalisés pour développer ces infrastructures ont concerné l’ensemble du pays. Ils participent à la mise en œuvre de la politique d’aménagement du territoire et constituent des réponses convenables aux défis liés à la quête de justice sociale, de fonctionnalité et de compétitivité des territoires.
L’équipement des chefs-lieux des régions en infrastructures, qui plus est, avec la mise en œuvre du processus de décentralisation, contribue notamment à créer des pôles de développement régionaux et renforce l’armature urbaine nationale, longtemps considérée comme déséquilibrée et donc inapte à constituer un support approprié pour promouvoir le développement des régions et de l’espace national.
Par Zarami ABBA KIARI, Cabinet du Premier Ministre