Une cérémonie qui sera consacrée au lancement officiel de la fondation du Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, dénommée ‘’FONDATION ISSOUFOU MAHAMADOU’’ (FIM), se déroulera, demain samedi 27 mars 2021, dans la matinée, au Centre international de Conférences Mahatma Gandhi de Niamey.
Il y a une vie après la présidence, disait le Président Issoufou Mahamadou, dans une de ses récentes declarations. Pour sa part, cette vie d’après présidence ne sera pas de tout repos. En effet, SE. Issoufou Mahamadou entend poursuivre ses actions au service du développement du Niger à travers la FIM dont les domaines d’actions sont : la démocratie et le panafricanisme, la paix, le développement du capital humain et le climat.
Avec pour slogan ‘’Penser pour Agir’’, la Fondation FIM a pour but de promouvoir les idéaux démocratiques par le débat d’idées et la recherche, de promouvoir la paix, de contribuer à la renaissance culturelle et à l’intégration du continent Africain et de mener des actions de développement durable dans les domaines économique, politique, social, culturel et environnemental.
De même, la promotion des valeurs démocratiques et des droits humains constitue une question fondamentale. Pour s’y attaquer il faut encourager les rencontres, partager les meilleures pratiques, promouvoir la recherche, la collecte et la conservation des documents, diffuser les travaux de recherche et de réflexion historique et former.
La quête de la paix est une préoccupation permanente pour toutes les sociétés. Elle est nécessaire pour bâtir, pour construire et offrir un avenir radieux aux citoyens. C’est dans la paix qu’on peut envisager les actions de développement économique et social notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé.
La renaissance culturelle constitue le socle sur lequel nous pouvons construire l’intégration du continent et bâtir l’Afrique que nous voulons. Naturellement cela ne pourra être réalisé de manière efficace que si nous développons le capital humain et sauvegardons nos ressources naturelles face notamment aux défis du changement climatique.
Même s’il est vrai que, au cours de la dernière décennie, des progrès importants ont été enregistrés dans les secteurs de l’éducation, de la santé ainsi que celui de l’eau et de l’environnement, il y a lieu de reconnaître que beaucoup reste à faire et la tâche est immense.
Il se trouve que l’éducation, la santé, l’eau et l’environnement constituent les bases essentielles du développement humain. L’Afrique en général et le Niger en particulier ont fait de ces secteurs des priorités incontournables.
La promotion de l’éducation et de la santé permet le développement du capital humain. Ces deux secteurs. A travers notamment la scolarisation de la jeune fille et la santé de la reproduction constituent des puissants moteurs en vue de la création des conditions de la transition démographique. Ils contribuent aussi à transformer l’actif démographique que constitue la jeunesse de notre population en dividende économique. Leur promotion est au centre de la problématique de l’autonomisation de la femme.
Pour les populations de nos villes et villages, l’accès à l’eau et à l’assainissement constitue une priorité qu’elles placent avant l’éducation et la santé. L’eau c’est la vie. Sans eau, aucune activité humaine n’est possible. Sans eau, pas d’école, pas de santé encore moins les activités industrielles et agricoles ou commerciales. L’accès a cette denrée constitue une condition essentielle de l’émancipation de la femme. En effet, au quotidien, celle-ci est confinée à la corvée de l’eau. Il est donc impératif de mobiliser les eaux de surface et du sous-sol pour les besoins des activités économiques notamment celles agropastorales et pour l’alimentation humaine.
“Les effets négatifs du changement climatique font de la protection de l’environnement une question de survie pour l’humanité. Inondation, sècheresse, dégradation des écosystèmes, réduction de la biodiversité etc… sont autant de phénomènes qu’il faut prévenir et qui doivent mobiliser nos actions. Nous devons sans cesse nous répéter que nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants. Nous devons protéger la terre qui constitue le premier capital productif”, estiment les membres de la fondation.
La Fondation Issoufou Mahamadou est le fruit de la prise de conscience de la nécessité de poursuivre le combat pour surmonter ces cinq (5) défis : Paix, Education, Santé, Eau et Environnement. Elle a pour ambition d’œuvrer auprès des autres acteurs (Etat, Collectivité, Société Civile, etc..) pour faire régner la culture de la paix et faire reculer la pauvreté, l’ignorance, la maladie et la faim.
C’est forts de leur détermination à apporter leur contribution à la paix et dans la lutte contre la pauvreté, l’ignorance, la maladie et la faim, que le Président et membres fondateurs de la FIM ont décidé de la création de cette fondation de bienfaisance en vue d’améliorer les conditions de vie des groupes vulnérables et des personnes démunies.
Par Assane Soumana(onep)