Promoteur de la maison de production Legendary Movie, Lawaly Gazaly est un acteur-réalisateur, producteur et scénariste. Né à Maradi (Niger) en 1996, Il a travaillé sur de nombreux tournages en tant qu’acteur et assistant-réalisateur, explorant ainsi les divers métiers du cinéma. En 2020, il réalise et produit son premier court-métrage « Cœur Dompté » et quelques temps après son deuxième court-métrage « Amana ». A force de travail et de persévérance, il s’intéresse aux productions long-métrage « Cœur Dompté 2 » qui est une continuité de son premier court-métrage du même nom et dont une partie du film fut tournée à Istanbul (Turquie) par ailleurs bien reçu du grand public Nigérien ainsi que le témoignent les salles lors de sa projection à Niamey. Il réalise et produit ensuite un court-métrage « AICHA ».
Sa motivation pour la carrière cinématographique : promouvoir la culture Nigérienne et inciter les étrangers à découvrir le Niger. « J’aimerai bien dire que je suis né avec le cinéma (Rire), mais c’est plutôt un rêve d’enfance. Ce qui m’a le plus influencé c’est le théâtre scolaire, d’où cet amour de la mise en scène a pris de l’ampleur en moi » a-t-il confié.
D’après Lawaly Gazaly, ses films parlent des sujets sociaux comme c’est le cas du court métrage ‘’Amana’’ qui estsur le marché. « Le film Amana traite un sujet pertinent d’actualité qui est l’adultère. C’est un produit qui s’est auto-propagé sur les réseaux car son reflet sur la société est irréprochable. Pour vous dire que les gens se retrouvent dans un sujet auquel ils accordent plus d’importance », a-t-il expliqué. Dans ce film de 10 minutes, le message véhiculé est d’inciter les gens à respecter son partenaire de vie conjugale et à être fidèle. A travers, cette œuvre cinématographique, ce grand passionné du cinéma a voulu conscientiser la population notamment les jeunes sur les valeurs à préserver dans la vie de couple.
La question de financement se pose à ce jeune cinéaste. « Le budget de film varie selon les genres. Aujourd’hui nous retrouvons des films à un million de dollars et d’autres qui n’atteignent même pas un million de FCFA. Mais le plus grand problème auquel font généralement face les cinéastes au Niger, c’est le manque de financement auprès du gouvernement » a-t-il noté.
Cet acteur et assistant-réalisateur qui a des ambitions dans le domaine culturel en vue de promouvoir le cinéma nigérien. C’est pourquoi, il lance un appel aux pouvoirs publics afin de soutenir la production cinématographique. « Mon objectif est de hisser haut le drapeau du Niger, faire promouvoir la culture Nigérienne et influencer les étrangers à découvrir notre noble pays. Je pense que le seul cri que je peux lancer aux pouvoirs, c’est d’appuyer la culture Nigérienne », a-t-il conclu.
Abdoussalam Kabirou Mouha (Stagiaire)