Le Directeur Général de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative au Ministère de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, M. Doumari Moussa a animé, le mercredi 28 août 2024, un point de presse. Il s’agit à travers cette sortie médiatique de porter à la connaissance de l’opinion publique nationale les conditions dans lesquelles le concours de recrutement direct de 84 agents pour le compte du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales s’est déroulé.
Organisé et ouvert par l’arrêté n° 0465/MFP/T/E du 30 mai 2024 rectifié et complété par arrêté n° 0658/MFP/T/E du 9 juillet 2024 pour le compte du Ministère de la Sante Publique, ledit concours s’est tenu le samedi 24 août 2024 à l’ENA. Au cours de ce point de presse, le Directeur Général de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, a expliqué les différentes étapes qui ont marqué le déroulement du concours. « À l’issue de la réception et du traitement des dossiers de candidature, une liste de 72 candidats a été publiée par arrêté n° 0767/MFP/T/E du 29 juillet 2024 et 84 dossiers ont été rejetés pour divers motifs », a souligné le directeur, en ajoutant que ces rejets s’expliquent par le manque du diplôme de Doctorat d’État en Médecine, pour dépassement d’âge et pour diplôme non conforme. Il a souligné également qu’une liste additive de 64 candidats autorisés a été publiée suite aux différentes réclamations formulées par les candidats dont les dossiers ont été rejetés.
Néanmoins, malgré la prise en compte des réclamations formulées et la mise en place d’un jury par arrêté n°099/MFP/T/E du 23 août 2024 afin d’assurer le bon déroulement du concours, ce dernier ne s’est pas déroulé comme prévu. « En effet, lors du lancement des épreuves écrites dudit concours, seuls quatre (4) candidats se sont présentés et ont composé dont trois (3) en Pharmacie et un (1) en Gynécologie Obstétrique», a-t-il notifié. A la veille du concours, poursuit-il, un groupe de personnes se réclamant membres d’une association de défense des médecins à la recherche d’un emploi ont lu une déclaration appelant au boycott dudit concours.
Par ailleurs, M. Doumari Moussa a rappelé les clauses qui régissent le mode commun d’accès aux emplois de la Fonction Publique qui est le concours. « C’est le mode de recrutement par lequel des candidats sélectionnés sont soumis à des épreuves à l’issue desquelles ceux reconnus aptes sont classés par ordre de mérite par un jury et déclarés admis, dans la limite des emplois à pourvoir par le Ministre chargé de la Fonction Publique. Il ne peut être dérogé au principe de recrutement par concours que de façon exceptionnelle dans les conditions prévues par le présent statut, article 12 de la loi susmentionnée », a-t-il ajouté. Aussi, Le Directeur général de la fonction publique a souligné que le concours de recrutement a suivi le cours normal conformément au procès-verbal de délibération du jury. « L’accès aux emplois de fonctionnaires se fait par voie de concours de recrutement direct ou professionnel dans les conditions définies par les dispositions des articles 83 et 117 du décret susmentionné, sur titre pour pourvoir à certains emplois particuliers pour lesquels le nombre de candidats qui peuvent y prétendre est inférieur au nombre de postes à pourvoir après observation du délai fixé par l’avis de recrutement et, sans concours au titre des emplois réservés pour les personnes handicapées dans la limite des quotas fixés par les statuts particuliers », a-t-il ajouté.
Pour rappel, le Directeur général a indiqué qu’au total, sur 18 options en compétition, 11 options ont enregistré un nombre de candidats qui est égal au nombre de places offertes. « Pour ces 11 options, les candidats ayant concouru seront déclarés automatiquement admis. Il en est de même lorsque le nombre des candidats est inférieur au nombre des postes à pourvoir, conformément à l’aliéna 1er de l’article 49 du Statut général de la Fonction Publique de l’État », a-t-il conclu.
Massaouda A. Ibrahim (ONEP)