De plus en plus, il n’est plus surprenant de voir des arbitres féminins officient dans des rencontres internationales de football. Notre pays, n’est pas en reste dans cette évolution du sport le plus populaire au monde. En effet, le Niger compte aussi des femmes arbitres internationales. C’est le cas de Zouwaira Souley.
Agée de 31 ans, 1m75 et 54kg, cette jeune arbitre a été formée par la Fédération nigérienne de football (FENIFOOT). Sa carrière d’arbitre a débuté en 2017 avec les clubs de la deuxième division (D2) du championnat national avant de devenir arbitre internationale. En 2019, elle a été proposée pour arbitrer le championnat de la D1 première division ou Super ligue ; et dans la même année elle est devenue arbitre internationale.
Zouwaira Souley Sani doit cette percée fulgurante à la fédération nigérienne de football qu’elle remercie du fond du cœur. Avant d’embrasser la carrière d’arbitre internationale, Zouwaira était passionnée de football. «J’observais à l’époque des arbitres féminins au Niger lorsqu’elles arbitraient des matchs pendant les compétitions nationales. Je les enviais tout le temps. Elles étaient pour moi des modèles qu’il faut suivre à l’avenir. Aujourd’hui, je rends grâce à Dieu qui m’a donné la chance de devenir arbitre internationale», a-t-elle expliqué.
Dans son parcours Zouwaira a participé à plusieurs formations d’arbitrage. Ainsi, en 2019, elle a été en stage en Egypte avec la Confédération Africaine de Football (CAF). En 2022, Zouwaira était en stage pour quelques semaines au Gabon et au Maroc dans la même année. A Niamey, chaque année, elle s’inscrit au stage du centre technique de la FENIFOOT pour se mettre à jour. «J’ai eu à arbitrer des matchs internationaux féminins en 2022 et des compétitions comme l’UFOA A et B en côte d’ivoire», dit-elle. En 2019, elle avait participé aux jeux Africains au Maroc.
Dans le domaine de l’arbitrage, elle estime qu’au Niger, il y a des avancées remarquables parce qu’elles sont nombreuses les femmes arbitres qui sont devenues des arbitres internationales et d’autres sont sur la bonne voie grâce à la FENIFOOT et à la CAF. Comme dans les autres métiers au monde, l’arbitrage a aussi des difficultés. «Parfois les conditions ne sont pas réunies pour arbitrer un match de football ; mais nous le faisons parce que, c’est notre métier. A titre d’exemple, dans notre pays où la chaleur est accablante pendant la période de grande chaleur, il est difficile d’arbitrer un match pendant 90 minutes», a-t-elle fait remarquer. Elle a enfin lancé un appel aux autorités afin qu’elles mettent les moyens nécessaires pour que l’arbitrage féminin du Niger s’impose aussi bien sur le plan national qu’international.
Omar Abdou (Stagiaire)