Le Grand prix ‘‘Général Mathieu Kerekou’’ fait des heureux chaque année. Pour cette édition 2022 qui s’est déroulée le 10 décembre dernier à Cotonou au Benin, il y’a eu la consécration de plusieurs artistes, promoteurs culturels dont le nigérien kazelma Taya Mallam Waziry. Toutes ces personnes primées se sont remarquablement démarquées par les différentes actions qu’elles ont eu à mener au cours de l’année qui vient de s’écouler.
L’objectif poursuivi par les initiateurs de cet évènement est d’immortaliser cette grande personnalité qui a marqué l’histoire de son pays en créant des activités innovantes telles que ce grand prix qui est entièrement dédié à sa mémoire. Cet évènement festif a rassemblé des dizaines d’acteurs venus des pays ouest-africains et qui, essentiellement œuvrent dans le domaine du développement notamment la culture, l’entreprenariat, le leadership.
Au cours de la cérémonie de distinction qui a eu lieu dans la salle des fêtes communément appelée ‘’Espace 0’’, notre compatriote Kazelma Taya Mallam Waziry en sa qualité d’entrepreneur culturel, a reçu le prix du mérite et de l’excellence. Ce prix lui est décerné, eu égard à son amour pour la culture nigérienne et pour les nombreux efforts qui concourent au développement du pays et de l’Afrique en général. Un prix qui vient conforter les actions salvatrices et louables entreprises par sa descendance et par lui pour dynamiser le secteur culturel au Niger. La culture est un héritage qu’il essaie de sauvegarder jalousement à sa manière.
Pour lui, la culture c’est comme le dit Léopold Sedar Senghor c’est la civilisation en action ou mieux l’esprit de la civilisation. «L’un des objectifs actuels, demeure la réconciliation avec nos cultures pour favoriser un développement endogène. Il est bien vrai que nous rencontrons des difficultés. Toutefois, si nos cultures restent résilientes, nous pouvons aller plus loin en émerveillant le reste du monde», a confié le lauréat qui estime que le continent africain détient un patrimoine culturel unique dont l’influence sur la culture mondiale est palpable.
«Nous devons tous, quelle que soit notre sphère de compétence, défendre à tout prix nos cultures, l’Afrique est immensément riche en cultures. Il nous faut aller puiser, se ressourcer pour montrer et valoriser les différents pans de notre culture. Un peuple sans culture est un peuple sans vie», a déclaré Wazir Adji. Il estime qu’à travers ce prix, c’est l’engagement, l’efficacité et l’amour du travail bien fait de leur association pour la sauvegarde de la culture au Niger qui viennent d’être couronnés. «Un couronnement qui vient au bon moment, avec en ligne de mire plusieurs initiatives à notre actif. Quand il s’agit de défendre les couleurs du pays, de promouvoir la culture au Niger et dans la sous-région, nous sommes toujours présents et nous contribuons d’une manière ou d’une autre. Nous avons reçu un prix au PADEV à Kigali au Rwanda, en 2021. Tous ces trophées nous grandissent davantage et nous incitent à donner le meilleur de nous-mêmes en travaillant plus sur des projets culturels. Ce sont des prix qui nous permettent de placer ce secteur au centre de nos objectifs et de susciter l’espoir d’un lendemain plus radieux pour nos artistes et défenseurs de la culture», a conclu M. Wazir Adji.
Aïssa Abdoulaye Alfary(onep)