Le président du Conseil économique, social et culturel (CESOC) M. Mairou Malam Ligari s’est entretenu, hier matin à son cabinet, avec une délégation du Consortium des femmes entrepreneures du secteur de l’élevage au Niger. La rencontre a été fructueuse pour les femmes transformatrices du secteur de l’élevage qui sortent rassurées par le Conseil résolument engagé à jouer sa partition pour leur faciliter davantage l’accès aux financements pour le développement de leurs entreprises.
Le consortium représente des femmes transformatrices actives dans les domaines de l’élevage et est composé de dix membres. D’après Mme Boureima Maimouna, membre du consortium, la présente rencontre leur a été très bénéfique vu les engagements pris par le président du CESOC à les accompagner. «Il y’a des Fonds de garantie qui existent au Niger, notamment au Fonds de Solidarité Africain (FSA), à la Banque ouest africaine de développement (BOAD) et à la Banque islamique de développement (BID) où le Niger est limité par rapport à l’accès aux financements. Prenons l’exemple avec le FSA: peut-être certaines entreprises ont été financées, mais jusqu’à preuve de contraire le taux de ce financement n’est pas conséquent», a expliqué Mme Boureima Maimouna.
Autre réalité que vivent ces femmes entreprenantes, ce sont les conséquences du déficit de la production pastorale de cette année. «La saison hivernale n’a pas répondu à nos attentes. Il y’a donc cette inquiétude liée à la cherté des matières qui nous reviennent très chers. En plus avec l’insécurité ,l’importation des intrants est aussi difficile. Elle est chère», a-t-elle ajouté.
Ainsi, le CESOC qui a longuement écouté la délégation des femmes entrepreneures a, par la voix du président de l’institution, pris l’engagement d’accompagner le consortium afin de se faire entendre et palier les réalités difficiles de l’entrepreneuriat dans le secteur de l’élevage. Selon Mme Boureima Maimouna, le président du CESOC, M. Mairou Malam Ligari a été attentif à leur doléance et les a rassurées que son institution prendra à bras le corps ce défi visant à faciliter l’accès aux financements pour une véritable industrialisation du secteur de l’élevage à l’heure de la ZLECAF.
Ismaël Chékaré(Onep)