Une réunion sur la radio régionale de la CEDEAO a regroupé les ministres en charge de l’Information des Etats membres de la CEDEAO, le lundi 3 décembre dernier à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il s’agissait d’examiner et de valider le Rapport final, notamment les recommandations de la 2ème réunion des experts sur la nécessité de rendre opérationnelle la radio régionale, et de formuler des recommandations à soumettre aux instances statutaires de la CEDEAO. Notre pays y a été représenté par le ministre de la Communication, M. Habi Mahamadou Salissou, qui a présidé les travaux de cette rencontre.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le ministre Habi Mahamadou Salissou a rappelé que plus de quarante ans après sa création, la CEDEAO, dont mon pays, s’honore d’assurer la présidence en exercice, a plusieurs réalisations à son actif, dans des secteurs importants et variés comme les infrastructures, l’agriculture, le commerce, la sécurité et la paix, la libre circulation des biens et des personnes, la santé, l’éducation, la bonne gouvernance, etc. Autant de domaines stratégiques censés faciliter l’intégration régionale et promouvoir le développement économique de notre espace communautaire.
Reste que, a relevé le ministre, « l’un des principaux obstacles aux efforts d’intégration de notre organisation commune est la faible connaissance, par les citoyens eux-mêmes, des objectifs, des programmes et des activités de la CEDEAO ». Une situation qui, a-t-il déploré, fait que l’action de la CEDEAO passe souvent sous silence, du fait de cette insuffisance d’information et de communication. «C’est dire que mener des activités où des réalisations ne suffit pas. Les faire connaitre du grand public s’avère par conséquent plus que nécessaire », a-t-il indiqué.
De même, a dit le ministre Habi Mahamadou Salissou, la CEDEAO doit œuvrer davantage à rendre encore plus disponible l’information sur sa vision, ses projets, ses programmes, ses acquis ainsi que les défis à relever. Pour atteindre cet objectif, a poursuivi le ministre, « le moyen de communication de masse le plus approprié est sans conteste la radiodiffusion. D’où l’importance pour notre espace communautaire de disposer de cet outil de communication majeur. ».
Rappelant que les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont adopté, en octobre 2000, à Bamako, une nouvelle Politique de l’Information et de la Communication pour notre espace, il a ajouté que nos Etats se sont ainsi engagés résolument à promouvoir et à soutenir la création d’une Station de radiotélévision de la CEDEAO. En attendant, la CEDEAO dispose désormais d’une radio, basée à Monrovia. Cette radio, faut-il le rappeler, a été transférée à la CEDEAO, le 23 mars 2018, par l’ex-Mission des Nations-Unies au Libéria (MINUL).
Avant de terminer son propos, M. Habi Mahamadou Salissou, a adressé, au nom de la délégation qui l’accompagne, sa sincère gratitude au gouvernement ivoirien et aux responsables de la CEDEAO, pour la qualité de leur accueil ici en terre ivoirienne connue pour sa légendaire AKWABA.
Il a également saisi cette occasion « pour adresser les salutations fraternelles du Président Issoufou Mahamadou, Président en exercice de la CEDEAO, à son homologue et grand frère S.E Alassane Dramane Ouattara », a conclu le ministre de la Communication.
Assane Soumana(onep)