
Dans l’atelier du chef menuisier Abdoul-Aziz Ibrahim à Talladjé...
Le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA), a visité, le jeudi 19 juin 2025, deux (2) ateliers de menuiseries et un (1) atelier de coiffure à Niamey. L’objectif est de maintenir le contact avec ces jeunes chefs d’entreprise ayant bénéficié de l’appui du FAFPA. Ce déplacement est une façon de célébrer la réussite de ces jeunes et les encourager à maintenir le cap. En effet, les trois chefs d’ateliers visités sont M. Abdoul-Aziz Ibrahim dont l’atelier se situe à Talladjé, M. Mamane Sani Adamou à Dan Gao et Roumanatou Kailou Issaka à Bobiel.

Après leur formation ces trois jeunes ont bénéficié d’un accompagnement de la part de ladite institution qui est composé entre autres : de la gouge à bois, le rabot, la perceuse leur permettant de débuter leurs activités.
M. Abdoul-Aziz Ibrahim a expliqué que la menuiserie a toujours été sa passion. C’est pourquoi depuis son jeune âge, il s’est donné pour objectif de suivre d’abord une formation auprès d’un menuisier professionnel du quartier, avant de suivre une formation professionnelle de perfectionnement. « J’ai appris ce métier depuis mon jeune âge avec mon patron, dans notre quartier, avant de recevoir une formation professionnelle auprès du FAFPA », a-t-il dit. Cette formation lui a permis d’acquérir d’autres expériences afin de renfoncer son professionnalisme. « La formation du FAFPA a changé ma vie car, ça m’a permis d’améliorer mon talent en fabricant des meubles modernes. Je confectionne des tables bancs, des tables à manger et des meubles. J’invite les jeunes qui sont au chômage et qui veulent apprendre des métiers à faire un tour au FAFPA afin de saisir leur chance », a-t-il soutenu. Ce chef d’atelier a, par ailleurs, remercié le FAFPA pour l’appui qu’il ne cesse d’apporter aux jeunes en vue de réaliser leur rêve. Il affirme qu’actuellement, il a plus de six (6) stagiaires qu’il prend en charge.

Quant à M. Mamane Sani Adamou, un autre jeune ayant reçu l’accompagnement du FAFPA, il apprécie, tout comme Abdoul-Aziz, positivement cette initiative à l’endroit des jeunes. « C’est le FAFPA qui nous a initié à cette activité grâce à la formation qui nous a été dispensée. J’ai reçu des informations sur le FAFPA et je me suis rendu dans leur local pour avoir des renseignements. C’est ainsi que j’ai pu rencontrer un des responsables qui m’a beaucoup aidé. J’ai suivi cette formation pendant deux (2) ans et Dieu merci, aujourd’hui je vole de mes propres ailes », a-t-il soutenu. M. Mamane Sani Adamou a enfin ouvert son propre atelier et forme à son tour d’autres jeunes pour contribuer à la réduction du chômage.
Pour sa part, Melle Roumanatou Kailou Issaka, promotrice du salon de coiffure ‘’ECHEC’’ au quartier Bobiel, s’est aussi réjouie de l’accompagnement du FAFPA. En effet, cette cheffe d’atelier travaille chaque jour, du matin au soir, avec trois (3) stagiaires sous sa coupe. Outre la coiffure, elles apprennent d’autres métiers comme le henné, le gommage, et bien d’autres. « J’ai été retenue pour une formation au FAFPA. Après quelques années d’apprentissage, j’ai reçu mon attestation de fin de formation », a-t-elle confié. Dès la fin de sa formation, elle a opté de travailler pour son propre compte. C’est ainsi qu’elle a ouvert son atelier pour initier surtout les jeunes filles à des activités génératrices de revenus afin qu’elles puissent se prendre en charge. «Grâce à l’appui du FAFPA et l’accompagnement dont j’ai bénéficié, j’ai pu développer mon atelier. J’invite les autres sœurs à aller vers le FAFPA pour bénéficier de la formation. J’encourage également le FAFPA à poursuivre son action en faveur des jeunes, cela permettra de réduire le chômage », a-t-elle conclu.
Omar Abdou (Stagiaire)