Dans le cadre du renforcement des infrastructures régionales pour la participation et la conduite d’intervention en cas des situations d’urgences radiologiques, l’Autorité de Régulation et de Sureté Nucléaires (ARSN), en partenariat avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique a organisé, hier matin à Niamey, la deuxième réunion régionale de coordination du projet ‘RAF9066’. L’ouverture de cette rencontre qui durera cinq (5) jours, a été présidée par, le directeur de Cabinet adjoint du Premier ministre M. Abdoul Kader Aghali en présence du président de la Haute Autorité Nigérienne à l’Energie Atomique (HANEA), du président du Conseil National de Régulation et de Sûreté Nucléaires (ARSN), du président de l’AFRA/Afrique, de la spécialiste de la gestion des projets du Niger à l’AIEA et de plusieurs invités.
En procédant à l’ouverture des travaux, le directeur de Cabinet adjoint du Premier ministre, M. Abdoul-Kader Aghali, a rappelé que le projet « RAF9066 » a pour objectif l’examen des résultats obtenus dans la mise en œuvre du projet, plus spécifiquement en ce qui concerne les arrangements de préparation et de conduite des interventions d’urgence dans les Etats membres.
La présente réunion qui regroupe plus de vingt-cinq (25) experts de pays différents constitue une phase décisive dans la vie dudit projet. En effet, des situations d’urgences radiologiques peuvent survenir durant la conduite d’une activité utilisant une source radioactive. Elles peuvent survenir aussi en cas de dissémination involontaire ou volontaire de substances radioactives dont une intervention est nécessaire afin d’atténuer les effets de l’exposition des personnes aux rayonnements ionisants issus de la source radioactive.
Aussi, selon M. Abdoul Kader Aghali, l’accord intergouvernemental désigné sous l’acronyme d’AFRA est conclu par les Etats africains membres de l’AIEA en vue de renforcer la contribution sûre et sécurisée des sciences et de la technologie nucléaire. Il constitue ainsi un tremplin pour l’accès aux technologies nucléaires civiles au profit des pays membres.
« C’est pourquoi, les plus hautes autorités du Niger œuvrent inlassablement pour bâtir en lien avec les normes internationales, un cadre institutionnel efficient de contrôle de la gestion de toutes les activités en impliquant les sources de rayonnements ionisants. L’Autorité de Régulation et de Sécurité Nucléaires est la cheville ouvrière de l’Etat dans ce domaine » a-t-il indiqué.
M. Abdoul-Kader Aghali s’est par ailleurs réjoui de la tenue de cette réunion régionale, tout en ne doutant point des excellents résultats auxquels parviendront les participants. Parmi ces résultats attendus de cette réunion, figure l’élaboration d’un plan d’actions pertinentes pour les activités restantes du projet. Le directeur de cabinet adjoint du Premier ministre a en outre exhorté les organisateurs locaux à fournir une assistance requise.
Pour sa part, la spécialiste de la gestion des projets du Niger à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), Mme Amal Elrefai, a rappelé les objectifs du projet RAF9066, tout en invitant les participants à cette réunion, à accorder une attention particulière sur ces travaux et à l’évolution de l’impact du projet ces deux dernières années. Elle devait aussi rappeler aux participants qu’au sortir de ces travaux, ils doivent situer les priorités du projet pour les années à venir en faisant ressortir des actions tangibles.
Rachida Abdou Ibrahim(onep)