Le Comité National d’organisation de la 4ème édition du concours Miss Niger présidé par M. Abdoulaye Hassane a animé le dimanche 16 juillet 2023 à Niamey, une conférence de presse relativement à l’organisation. Il s’agit pour le comité de dévoiler les dates de présélection, les objectifs ainsi que les critères de sélection. La grande finale de ce concours national, prévue le 9 décembre 2023 à Niamey sera précédée par les concours régionaux. Cet événement sera célébré cette année sous le thème «Promouvoir l’éducation de la jeune fille au Niger». Le but est de promouvoir l’image de la femme nigérienne et sa place indéniable dans le processus du développement économique du pays.
Ainsi d’après le Comité, les présélections régionales auront lieu le 9 Septembre 2023 pour la région de Niamey ; le 16 Septembre 2023 pour Tillabéri ; le 23 Septembre 2023 pour Dosso ; le 30 Septembre 2023 pour Maradi ; le 7 Octobre 2023 pour Zinder ; le 14 Octobre 2023 pour Diffa ; le 21 Octobre 2023 pour Agadez et le 28 Octobre 2023 pour Tahoua, tandis qu’au niveau national le concours aura lieu le 9 Décembre 2023.
L’objectif général est de valoriser la femme nigérienne et mettre un point d’honneur à son implication dans le processus de développement économique du Niger. Spécifiquement, l’accent sera mis sur la sensibilisation liée à la nutrition. Il s’agit aussi de faire de Miss Niger un événement coté, de préparer des candidates aptes à participer à Miss CEDEAO, Miss monde, d’honorer les organisations privées, associatives et institutionnelles accompagnant l’action de la femme. C’est pourquoi, un certain nombre de critères de sélection sont retenus notamment l’obligation pour les candidates d’avoir un niveau BAC+, un casier judiciaire, être célibataires sans enfant, avoir un niveau de langue correct, une beauté du visage, une homogénéité du corps, une taille comprise entre 1m 68 à 80, un poids maximum de 60 kg, le tour de hanche compris entre 60 cm et 80 cm. A cet effet, un jury composé de 7 membres aura à sélectionner la meilleure candidate.
Lors du lancement de ce concours, le président du Comité National Miss Niger, M. Abdoulaye Hassane a expliqué que cet évènement vient pour donner un souffle nouveau au concours Miss Niger. « L’événement Miss Niger offre un cadre de célébration et de communion à ceux qui voudront promouvoir l’image de la femme nigérienne et sa place indéniable dans le processus du développement économique du Niger. Il entend redorer l’image du Niger tout en communiquant sur le thème choisi en vue d’impacter l’opinion internationale », a-t-il déclaré. Pour le président du Comité National, cette vision est perceptible à travers les critères de Miss Niger 2024 qui ne privilégient pas exclusivement l’aspect esthétique de la femme nigérienne mais prend en compte ses valeurs morales et intellectuelles, gage d’une représentabilité et d’une compétitivité sur les planches mondiales. « Le but recherché dans ce concours de Miss ne se résume pas que sur la beauté. Ce concours est avant tout l’apanage de politique culturel, diplomatique, commerciale et de l’art », a précisé M. Abdoulaye Hassane.
Pour sa part, le directeur général de l’Agence de Promotion des Entreprises et Industries Culturelles du Niger (APEIC-Niger), M. Ibrahim Souleymane a fait quelques propositions dans le cadre de la réussite de cet évènement. C’est ainsi qu’il a souhaité que le comité d’organisation soit inclusif et composé d’acteurs professionnels qui peuvent réellement relever le défis, d’éviter aussi de faire des promesses de prix qu’il ne peut tenir. Le DG de l’APEIC-Niger a également suggéré que le nombre de membres du jury soit revu en baisse pour plus d’efficacité. Les membres du jury doivent avoir toutes les informations nécessaires sur les candidates le jour du couronnement, l’on doit aussi éviter le vote électronique et la finale doit être sobre pour éviter de longues attentes.
Quant au président de la Fédération professionnelle des arts, de la culture, de la communication et du tourisme du Niger, M. Hachimou Oumarou, il a salué la floraison et l’engagement des jeunes dans le domaine culturel, tout en soulignant la nécessité pour le comité d’être professionnel dans ses choix en organisation, de respecter les textes réglementaires, de s’inspirer de la politique culturelle et ses orientations et de cultiver l’esprit d’unité d’actions pour pouvoir avancer le secteur.
Au cours de cette même soirée, le comité a échangé avec les participants qui ont fait des remarques, recommandations et suggestions dans le sens d’améliorer la qualité d’organisation de cet évènement.
Mamane Abdoulaye (ONEP)