L’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD) organise plusieurs activités à Agadez, dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale des Volontaires (JIV) édition 2024. C’est M. Alassane Seyboun, Conseiller Technique du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire qui a présidé la cérémonie de lancement des activités, le mercredi 11 décembre 2024, au Sultanat de l’Aïr. C’était en présence du Gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Brigade Ibra Boulama Issa, du Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, du Directeur Général de l’Agence Nigérienne de volontariat pour le Développement, M. Albachir Aboubacar, de l’Administrateur Délégué de la Commune Urbaine d’Agadez, le Chef de Bataillon Assarid Almoustapha, et de plusieurs personnalités civiles et militaires.
Pour rappel, la Journée Internationale des Volontaires est célébrée le jeudi 5 décembre 2024. Cette Journée a été déclarée par l’Assemblée Générale des Nations Unies, en guise de reconnaissance aux efforts consentis par les volontaires et les bénévoles à travers le monde entier. L’édition 2024 est célébrée sous le thème « Chaque moment compte ». Pour le Conseiller Technique du ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, la commémoration de cette journée internationale des Volontaires est une occasion pour sensibiliser d’abord le public sur le volontariat en général, et sur le volontariat national pour le développement au Niger, puis évoquer les apports du volontariat dans le développement et enfin présenter l’ANVD, l’institution qui est en charge de la gestion des volontaires.
M. Alassane Seyboun a rappelé que le volontariat pour le développement a été institué au Niger le 2 août 2007, tandis que l’Agence a vu le jour le 16 Avril 2014. « Depuis son institution en 2007 suite aux crises que le pays a connues entre 2000 et 2005, le volontariat poursuit un triple objectif à savoir : participer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) en fournissant une main d’œuvre de qualité et moins onéreuse aux structures étatiques, aux Collectivités Territoriales et aux ONG/AD ; assurer l’employabilité des jeunes afin de les soustraire de la précarité et de la vulnérabilité face à des pratiques et comportements néfastes pour le pays ; et développer les valeurs positives qui constituent le substratum de tout engagement citoyen, car le volontariat est aussi un engagement citoyen », a-t-il expliqué.
Il a ajouté qu’au Niger, le volontariat est conçu pour accompagner les collectivités territoriales dans le développement à la base d’une part, et contribuer à l’amélioration de l’Indice sur le Développement Humain d’autre part. En poursuivant cet objectif, le volontariat contribue au développement endogène par l’implication des citoyens. Dans le contexte actuel de notre pays, le volontariat participe résolument dans la réalisation des axes stratégiques du Programme de Résilience de la Sauvegarde de la Patrie (PRSP), du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani.
Conformément aux textes qui le régissent, le volontariat est fondé sur le civisme, la citoyenneté, le patriotisme, la solidarité, le don de soi et bien d’autres valeurs. Le Conseiller technique du ministre a noté également que le volontariat concerne les diplômés, les non-diplômés et même les non scolarisés ; les hommes comme femmes, les jeunes comme les adultes. Au regard de cette particularité et cette importance du volontaire, le Niger, face aux défis et préoccupations diverses et quasi-permanentes, a besoin aujourd’hui de ses filles et de ses fils dans plusieurs secteurs du développement de base. « A travers le volontariat porté par l’ANVD, cela est désormais possible. Pour y arriver, cette dernière a opérationnalisé toutes ses antennes régionales dans le seul but de s’approcher de multiples acteurs et partenaires locaux », a déclaré le Conseiller technique.
Pour sa part, le Gouverneur de la Région d’Agadez s’est réjoui du choix porté sur la région d’Agadez pour la célébration de cette Journée. « Cette journée est plus qu’un simple événement, elle rappelle l’importance vitale du volontariat dans notre société, et en particulier dans notre cher pays le Niger. Le volontariat est un acte d’engagement citoyen, un geste solidaire qui transcende les frontières et permet à chacun de contribuer, à son échelle, à l’édification d’un monde plus juste et plus équitable », a relevé le Général de Brigade Ibra Boulama Issa. Il a précisé que la célébration de cette journée s’inscrit en droite ligne des orientations des plus hautes autorités du Niger, en stimulant et en redynamisant les activités des volontaires sur le terrain, contribuant ainsi à l’affirmation de notre souveraineté nationale, notamment dans les actions citoyennes portant sur les domaines socio-économiques.
Quant au Directeur Général de l’ANVD, il a rappelé le processus ayant conduit à la création de l’Agence de volontariat au Niger. M. Albachir Abdoubacar a ainsi précisé que l’action volontaire est ancrée dans nos mœurs, elle est visible dans les travaux d’intérêt général au sein de nos communautés et dans ses formes les plus ancestrales communément appelées « samariya » ou « gayya » ou « boogou ». Après les crises climatique, alimentaire et économique que le pays a connues au début des années 2000, le volontariat national pour le développement fut institué. Après une phase pilote du volontariat avec le projet ‘’PROVONI’’ de 2007 à 2009, les autorités nigériennes d’alors créèrent l’Agence Nigérienne de Volontariat pour le Développement (ANVD) dont la vision est de contribuer à la mise en œuvre des politiques et stratégies nationales de développement en vue de l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD) à travers la mobilisation et le déploiement des volontaires nationaux et internationaux ; la coordination des relais communautaires de développement ; l’opportunité offerte à chaque citoyen pour contribuer au développement économique du Niger et la valorisation du capital humain.
Ali Maman, ONEP-Agadez