Le premier Vice-président de l’Assemblée nationale, M. Kalla Ankourao a présidé, hier à Niamey, la cérémonie d’ouverture des travaux de la réunion de concertation organisée par l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) en vue du lancement du parlement régional des jeunes de l’espace G5 Sahel. Durant trois jours, les participants discuteront des questions en lien avec la jeunesse et la sécurité dans l’espace francophone. La cérémonie s’est déroulée en présence du chargé de mission Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF) et député ivoirien, M. Dah Sansan Tilkouété, du président du réseau parlementaire sur les questions relatives aux parlements des jeunes et la protection de l’enfant, M. Amadou Massalatchi et de plusieurs invités.
Dans son allocution
d’ouverture des travaux, le 1er Vice-président du parlement nigérien, M. Kalla
Ankourao a rappelé que, le G5 Sahel est une organisation sous régionale née de la volonté des Chefs d’Etat de Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Tchad, et du Niger d’accélérer le développement de la sous-région
sahélienne et d’assurer la paix et la sécurité. «Il s’agit surtout pour le G5 Sahel de créer les conditions économiques afin d’éradiquer la précarité dont les jeunes sont l’objet, pour leur éviter ainsi de plonger dans la radicalisation idéologique ou religieuse qui conduit au terroriste», a-t-il
déclaré. M. Kalla Ankourao devait ensuite ajouter que l’avènement du G5 Sahel a apporté beaucoup d’espoirs aux populations habitant la zone sahélienne. Toutefois, le G5 Sahel a eu à faire face à d’énormes défis notamment celui financier et sécuritaire. M. Kalla Ankourao en outre expliqué que pour mieux rassurer ses partenaires, l’organisation a mis en place un organe de controle
démocratique appelé comité inter parlementaire du G5 Sahel en
décembre 2020 à Niamey. Il s’est dit convaincu que cette rencontre atteindra les résultats recherchés avant de réitérer ses remerciements à l’APF et à l’OIF pour leurs appuiS à la jeunesse du G5 Sahel.
Pour sa part, le chargé de mission Afrique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), M. Dah Sansan Tilkouété s’est réjoui de la tenue de cadre de concertation pour la mise en place du parlement régional des jeunes du G5 Sahel. «Ma satisfaction est qu’il y a de cela deux ans que notre organisation a prévu de mettre en place ce cadre d’échange, mais malheureusement la pandémie à coronavirus, nous a fortement perturbé. Cela a occasionné des reports de tenue des réunions en vidéo conférence ou même l’annulation de plusieurs de nos activités. Heureusement, nous sommes à Niamey pour tenir notre 1ère rencontre longtemps attendue, parce qu’elle est inscrite dans les axes prioritaires de notre organisation, d’ailleurs qui accorde une importance capitale aux questions de la jeunesse», a expliqué le parlementaire ivoirien.
Auparavant, le président du
réseau parlementaire nigérien sur les questions relatives aux parlements des jeunes et la protection de l’enfant, M. Amadou Massalatchi a quant à lui rendu un hommage à l’Assemblée Nationale du Niger d’avoir initié la tenue de la rencontre ici à Niamey. «En effet durant toute la législature, les jeunes parlementaires du Niger ont bénéficié de sessions de formation pour leur permettre de prendre conscience de notre existence en tant que Nation. Ces formations se focalisent sur les défis à relever, les droits et devoirs des jeunes en tant que citoyens et toute chose contribuant à faire des jeunes, des responsables pour assurer la relève», a-t-il souligné. «Le phénomène de sécurité n’épargne aucun pays du G5 Sahel menaçant la stabilité de nos Etats, l’extrémisme violant entrave la cohésion sociale, amplifiant par endroit les réflexes identitaires tout en dressant les unes contre les autres, les communautés. Tous ces défis doivent être traités avec délicatesse et détermination», a-t-il conclu.
Seini Seydou Zakaria(onep) et Nafissa Yahaya(onep)