Atelier de réflexion et de travail par l’ONG Action Contre la Faim et ses partenaires : Renforcer la résilience des communautés victimes de l’insécurité dans les régions de Tillaberi et Tahoua

l’ONG Action Contre la Faim en collaboration avec ses partenaires a organisé le vendredi 26 mai 2023 à Niamey, un atelier de réflexion et de travail sur l’intégration de la problématique notionnelle dans les Plans d’Investissement annuel (PIA) et Plan de Développement Communal (PDC) des communes de Banibangou, Abala et Tillia. Cette rencontre qui vise à renforcer les moyens d’existence des populations agricoles et pastorales en renforçant de manière durable et structurelle la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle a été présidée par le Préfet du département d’Abala, M. Boubacar Oumarou.

Dans ses propos liminaires, le Préfet du département d’Abala, M. Boubacar Oumarou a tenu à remercier l’ONG international Action Contre la Faim pour la mise en œuvre de ce projet qui vise à appuyer les communautés et institutions locales dans la prévention des conflits et le renforcement de la cohésion sociale. «Nous sommes dans des zones très difficiles, mais ces partenaires sont en train de mettre en œuvre leur projet pour la satisfaction des populations de nos différents départements», a- t-il expliqué.

Pour sa part, le directeur pays de Action Contre la Faim, M. Gregor Robak-Werth a rappelé que le programme de résilience et de cohésion sociale au Sahel (Progress), financé par l’Union Européenne est mis en œuvre au Niger par un consortium de trois ONG (Action contre la faim-ACF-; ACTED, Search For Common Groun- SFCG-) et l’ONG nationale ADKOUL partenaire de mise en œuvre d’ACF dans les deux communes d’Abala et Banibangou dans la région de Tillabéri et dans la commune de Tillia, région de Tahoua.

«L’objectif globale du programme est entre autres d’améliorer les conditions de vie des populations cibles ; de renforcer la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle et de favoriser la cohésion des populations vulnérables dans les régions les plus fragiles des frontières entre le Mali ; le Burkina Faso et le Niger», a-t-il souligné. Face à tous ces défis, il est plus que  nécessaire d’approfondir la réflexion vers une recherche alternative de financement de la nutrition.

Salima Hamadou Mounkaila(onep)