Le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, l’Honorable Kalla Ankourao, a présidé hier matin à Niamey, la cérémonie d’ouverture d’un atelier du réseau parlementaire sur la Banque Mondiale, le FMI et les autres institutions financières. Il s’agit à travers cette rencontre de renforcer les capacités des parlementaires sur les procédures d’investissement par lesdites institutions financières.
A l’ouverture des travaux, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Kalla Ankourao, a souligné que cet atelier édifiera les parlementaires sur les procédures des investissements du groupe de la Banque mondiale et les outillera en vue d’assurer une veille permanente à même de vérifier l’efficacité et l’efficience des interventions de ladite institution au Niger, notamment la bonne utilisation des ressources mises à la disposition de notre pays par cette institution financière.
Il a en outre assuré que, cet atelier permettra également aux élus d’avoir un aperçu sur les programmes menés par la Banque Mondiale et le FMI dans le pays et les outils sur leur évaluation. C’est pourquoi, a-t-il ajouté, l’Assemblée nationale accorde une importance particulière à la présente rencontre qui constitue un cadre privilégié d’échange et de renforcement des capacités de plaidoyer parlementaire.
La présidente du réseau parlementaire sur la Banque Mondiale, le FMI et les autres institutions financières, l’honorable Mme Hassana Boubacar a, quant à elle, précisé que c’est un atelier de renforcement des capacités à l’endroit des parlementaires. «Nous avons profité du séjour de notre compatriote administrateur de la zone Afrique. Nous lui avons demandé de venir faire une présentation sur le groupe de la Banque Mondiale, notamment sur sa composition, sa mission et spécifiquement les activités de la Banque dans notre pays. En tant que parlementaires, c’est pour être outillés en vue d’être en veille par rapport à l’utilisation des ressources, des investissements faits par la Banque Mondiale dans notre pays, pour savoir si réellement ces ressources vont aux personnes bénéficiaires. Ce travail de contrôle de l’action gouvernementale relève des prérogatives du parlement», dixit Mme Hassana Boubacar.
Farida Ibrahim Assoumane(onep)