Le Président de la République, Chef de l’Etat, SE. Mohamed Bazoum, a accordé trois audiences le vendredi 20 janvier 2023. C’est ainsi qu’il s’est d’abord entretenu avec une délégation du Panel Indépendant de Haut Niveau sur la Sécurité et le Développement au Sahel, conduite par le président du Panel, M. Issoufou Mahamadou, ancien président de la République du Niger. Le Président Bazoum a ensuite reçu les Chefs des Services de la Documentation des 15 Etats de l’espace sahélo-saharien et enfin une délégation de Plan International, conduite par le Directeur Exécutif pour la Région Afrique de l’Oust et du Centre, M. Rotimy Djossaya et comprenant notamment l’Adjointe du Président Directeur Général de Plan international.
A l’issue de la première audience en fin de matinée, Dr. Donald Kaberuka, ancien président de la Banque Africaine de Développement (BAD) a, au nom des membres du Panel remercié le Chef de l’Etat pour les conseils très utiles qu’il leur a prodigués en vue de l’accomplissement de leur mission axée sur la sécurité, la stabilité et le développement du Sahel. Il a ensuite confié que, depuis un an, le Panel travaille d’arrache-pied en consultation avec les Etats, les organisations internationales, la société civile et toutes les parties concernées pour le retour de la paix dans l’espace Sahel. «Le travail qui nous a été confié par l’ONU, l’UA et la CEDEAO avance très bien. Ce travail est dirigé par l’ancien président Issoufou Mahamadou. Nous sommes confiants de ce que nous faisons, et d’ici peu, nous pouvons donner notre évaluation, nos conseils et nos recommandations sur les démarches à suivre. Nous sommes conscients que cette mission n’est pas facile. C’est pourquoi, nous sommes très contents de recevoir les conseils du Président de la République et nous allons continuer notre travail», a-t-il déclaré.
Dans l’après-midi, le Président de la République a reçu les chefs des services de la documentation des 15 Etats de l’espace sahélo-saharien (la Guinée-Conakry, la Gambie, la Mauritanie, l’Algérie, le Togo, la Guinée Bissau, le Tchad, le Ghana, le Mali, le Benin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Niger), réunis à Niamey à l’initiative du président du Panel indépendant de haut niveau sur la sécurité et le développement au Sahel, M. Issoufou Mahamadou, ancien président de la République du Niger. Au cours de cette audience, les échanges ont particulièrement porté sur la situation sécuritaire dans l’espace sahélo-saharien. A ce sujet, le Président de la République, SE. Mohamed Bazoum a exhorté ces responsables à examiner les voies et moyens de renforcer la sécurité dans cet espace, à continuer à s’ouvrir les uns aux autres, à collaborer et échanger dans la lutte contre le crime organisé, le terrorisme, le trafic illicite d’armes, de la drogue et d’êtres humains.
Quelques instants plus tard, le Président de la République s’est entretenu avec une délégation de Plan International séjournant au Niger en marge de leur réunion globale qui s’est tenue à Niamey au sujet des investissements pour la réponse aux crises en Afrique de l’ouest et du centre, et particulièrement au Niger. Cette délégation est conduite par le Directeur Exécutif pour la Région Afrique de l’Ouest et du Centre, M. Rotimy Djossaya et comprend notamment l’Adjointe du Président Directeur Général de Plan international. A l’issue de l’audience, M. Rotimy Djossaya a dit qu’ils sont très honorés d’être reçus par le Chef de l’Etat. «Nous avons discuté des chantiers qui sont très importants pour notre organisation et pour le Niger notamment l’éducation, parce que pour véritablement régler la question de la crise au niveau du Sahel, l’éducation est au cœur des domaines dans lesquels on doit investir. Nous partageons les mêmes perspectives que le Président de la République qui vise à investir davantage dans ce domaine», a-t-il soutenu.
M. RotimyDjossaya a aussi annoncé que Plan International veut, en dehors de l’éducation investir dans le leadership des jeunes et des filles. Ceux-ci, estime-t-il, doivent eux-mêmes être acteurs de leur propre développement. «Nous voulons investir dans des interventions qui vont permettre à ces jeunes de s’épanouir, car nous sommes dans des situations où les filles sont victimes de violences. Nous allons aussi investir dans le domaine de la lutte contre toutes sortes de mariages précoces et forcés. Nous voulons vraiment investir davantage dans le leadership des jeunes et des filles», a-t-il conclu.
Seini Seydou Zakaria(onep)