10 années auront suffi pour changer l’image du Niger sur l’échiquier politique régional et international. De sa place ‘’d’un des pays les plus pauvres de la planète’’ comme aiment à le ressasser les médias internationaux, le Niger a changé de statut, cela grâce à une diplomatie dynamique et une politique visionnaire mises en œuvre par le Président Issoufou Mahamadou. Respecté de tous et consulté par ‘’les grands de ce monde’’ sur des questions (géo) stratégiques régionales et même internationales, le Président Issoufou a su imposer sa marque et surtout repositionner son pays dans le concert des nations qui changent positivement. C’est ce leadership de qualité que la Fondation Mo Ibrahim a reconnu et récompensé en décernant le prestigieux Prix Ibrahim 2020 au Président Issoufou Mahamadou.
Pendant ces 10 années de gestion par le Président Issoufou, le Niger a su renforcer ses relations diplomatiques et étendre son influence dans les différentes parties du monde. Cela s’est traduit par l’élargissement de la carte diplomatique du pays avec l’ouverture de 13 ambassades et consulats. Il s’agit des nouvelles représentations ouvertes au Qatar, en Turquie, en Inde, au Danemark, en Afrique du Sud, au Cuba, au Cameroun, aux Émirats arabes-unis, en Fédération de Russie, au Canada et en République Islamique d’Iran, auxquelles s’ajoute la transformation des consulats du Togo et du Mali en Ambassades. Ce qui porte à 41 le nombre de représentations du Niger à l’extérieur.
Désormais confiants, de nombreux pays ont aussi ouvert leurs représentations permanentes au Niger. Il s’agit notamment du Soudan, de l’Italie, du Ghana, du Royaume de Belgique, du Luxembourg, du Pakistan, des Pays-Bas et du Royaume-Uni de la Grande Bretagne et d’Irlande du Nord.
Sur le continent, l’aura du Président Issoufou lui a valu d’être désigné en 2017 par ses pairs comme étant le Champion de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf) et de conduire le processus de mise en place de ce projet panafricain. Un défi titanesque que le Chef de l’Etat nigérien a mené de main de maître et qui a abouti, un an plus tard, à la signature le 21 mars 2018 à Kigali (Rwanda) de l’Accord portant création de la ZLECAf, et au lancement de cette Zone de libre-échange, à Niamey, le 7 juillet 2019.
Au niveau de la Cedeao, le Président Issoufou a été chargé de conduire, de concert avec son homologue du Ghana, le processus de la monnaie unique de la CEDEAO et la stabilisation de la Guinée Bissau. Au niveau de l’UEMOA, le Président Issoufou s’est vu confié par ses pairs, la charge de diriger le Comité de haut niveau sur la sécurité alimentaire. A cela, s’ajoute la présidence des différentes organisations d’intégration sous régionale qu’il a assumé avec brio comme la CEDEAO, l’UEMOA, le Conseil de l’Entente (qui a été redynamisé), le G5 Sahel, etc. C’est donc à juste titre, que la candidature du Niger pour un siège de membre du Conseil de sécurité des Nations Unies du Niger a fait l’unanimité au sein de l’Union Africaine. Le Niger a ainsi enregistré un vote massif et il siège au Conseil de sécurité pour la période 2020-2021. Il en a assuré la présidence durant le mois de septembre 2020.
Par ailleurs, le Président Issoufou Mahamadou a, au cours de ses 10 ans à la tête du Niger, exercé un leadership avéré sur des sujets de préoccupation mondiale comme les questions de terrorisme au Sahel ; de la migration ; du climat ; de l’autonomisation des femmes, etc. C’est dans cette lancée que le Niger a, selon la CAPEG, organisé et participé à 759 rencontres à travers le monde. Les rencontres phares étant le Sommet de l’Union africaine du 7 juillet 2019 et la 47ème Conférence des ministres de l’OCI en novembre 2020. A cela s’ajoute la signature de 698 accords ou conventions avec les partenaires. Par ailleurs, le leadership du Chef de l’Etat a permis à des hauts cadres nigériens d’être désignés pour diriger certaines organisations régionales d’intégration comme la Commission de l’UEMOA ; l’ASECNA ; le Secrétariat permanent du G5 Sahel ; le Commissariat à l’Energie et aux Mines de la Commission de la CEDEAO, etc.
C’est donc à juste titre que le Président Issoufou s’est vu attribué le Prix Ibrahim 2020 devenant ainsi le 6ème dirigeant à intégrer le cercle très sélect des lauréats de ce prestigieux prix. Les cinq anciens présidents africains ayant été
récompensés depuis 2007 sont le Mozambicain Joaquim Chissano (2007), le Botswanais Festus Gontebanye Mogae (2008), le Capverdien Pedro De Verona Rodrigues Pires (2011), le Namibien Hifikepunye Pohamba (2014), et la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf (2017). L’ancien président sud-africain Nelson Mandela, icône de la lutte contre l’apartheid, avait été fait lauréat honoraire du prix en 2007.
Le Président Issoufou est aussi lauréat d’autres prix non moins prestigieux comme le Prix de leadership présidentiel décerné par l’Africa America Institute le 22 septembre 2020 à New York ; le «Prix du
Leadership» de Global Hope Coalition, édition 2018 ; le «Grand Prix Artisan de la Paix et de la Démocratie» décerné par la Délégation du Commissariat Général de «Africa
Democracy», juillet 2020 ; le Trophée de Champion de la troisième décennie du développement industriel de l’Afrique 2016-2025 (IDDA3) décerné par l’organisation des nations unies pour le développement industriel ONUDI en Septembre 2018, le «Prix Mandela de la Sécurité» en décembre 2016 ; le Prix de la meilleure politique d’Avenir, le prix Thomas Sankara pour la Renaissance africaine en 2017 ; le Trophée de l’Africain de la décennie pour avoir permis la première alternance politique pacifique au Niger, décerné par la Société Civile Africaine en mars 2021.
Par ailleurs, le Président
Issoufou a été distingué par plusieurs pays pour son leadership en faveur du développement de la coopération avec le Niger. C’est ainsi qu’il a reçu la Médaille d’Or du Royaume d’Arabie Saoudite décernée en janvier 2017 par le Roi Salman Ben Abdel Aziz Al Saoud, la «Dignité de Grand-Croix de l’Ordre International des Palmes Académiques», la plus haute distinction du CAMES le 25 janvier 2018 ; le Grand Officier de la Légion d’Honneur de la République Française en mars 2019, etc.
Ce leadership incontesté ne s’est pas limité à faire la notoriété du Président Issoufou Mahamadou. Il a non seulement permis l’amélioration de l’image du pays, mais a surtout permis de réaliser une nette amélioration de la situation économique du pays ainsi que l’atteste le récent classement de la Banque mondiale selon lequel le Niger dépasse une dizaine de pays. C’est dire que le président Issoufou laisse entre les mains de son successeur un pays bien installé sur les rails du développement. Il reste au Président Mohamed Bazoum de consolider les acquis et d’apporter sa part de contribution dans la marche inexorable du Niger vers l’émergence.
Par Siradji Sanda(onep)