A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, l’Organisation internationale pour la migration (OIM) a organisé, le 8 mars dernier à Niamey, une journée d’action et de sensibilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes et l’égalité des genres. La cérémonie s’est déroulée au niveau d’un centre d’accueil de l’OIM en présence de la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, des députés nationaux, ainsi que de plusieurs invités.
Dans son discours à cette occasion, la cheffe de mission de l’OIM au Niger, Mme Barbara Rijks a précisé que le thème de cette année, «l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable», est un sujet d’actualité au regard des conversations globales en cours et de la nécessité de réagir maintenant pour un avenir meilleur. «Les liens entre la migration, l’environnement et le changement climatique sont désormais évidents et largement étudiés. Les préoccupations relatives à l’égalité des genres doivent être intégrées dans les négociations et les accords internationaux sur l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ce phénomène afin de garantir des politiques efficaces, équitables et applicables sur le terrain», a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, Mme Barbara Rijks a ajouté que cette journée est également une occasion pour souligner et saluer la résilience des femmes, en particulier celles qui se trouvent dans des conditions difficiles. «Je parle des femmes en transit comme les femmes qui sont dans ce centre en attente de leur retour volontaire pour rebâtir leurs vies. Je parle également des déplacées qui ont fui leurs maisons et des femmes des communautés hôtes qui sont les premiers humanitaires lorsqu’il s’agit d’accueillir et de soutenir les migrants et déplacés», a-t-elle ajouté.
Pour la cheffe de mission de l’OIM au Niger, les problèmes de l’environnement perturbent les dynamiques migratoires tout en modifiant profondément les structures sociales au sein des communautés, augmentant ainsi leurs vulnérabilités, en particulier pour les femmes, étant donné qu’elles ont la responsabilité principale de nourrir la famille. «A l’occasion de cette journée, nous plaidons pour l’intégration du genre dans toutes les interventions sur la durabilité environnementale aux niveaux local, national et mondial afin d’assurer une approche plus holistique d’un avenir durable parce que le changement climatique est une question d’égalité des sexes», a conclu Mme Barbara Rijks.
Omar Abdou(onep)
Célébration de la Journée Internationale de la femme : L’OIM organise une journée d’action et de sensibilisation sur les droits des femmes et l’égalité des genres
A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, l’Organisation internationale pour la migration (OIM) a organisé, le 8 mars dernier à Niamey, une journée d’action et de sensibilisation dédiée à la lutte pour les droits des femmes et l’égalité des genres. La cérémonie s’est déroulée au niveau d’un centre d’accueil de l’OIM en présence de la Première Dame, Mme Bazoum Hadiza, des députés nationaux, ainsi que de plusieurs invités.
Dans son discours à cette occasion, la cheffe de mission de l’OIM au Niger, Mme Barbara Rijks a précisé que le thème de cette année, «l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable», est un sujet d’actualité au regard des conversations globales en cours et de la nécessité de réagir maintenant pour un avenir meilleur. «Les liens entre la migration, l’environnement et le changement climatique sont désormais évidents et largement étudiés. Les préoccupations relatives à l’égalité des genres doivent être intégrées dans les négociations et les accords internationaux sur l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à ce phénomène afin de garantir des politiques efficaces, équitables et applicables sur le terrain», a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, Mme Barbara Rijks a ajouté que cette journée est également une occasion pour souligner et saluer la résilience des femmes, en particulier celles qui se trouvent dans des conditions difficiles. «Je parle des femmes en transit comme les femmes qui sont dans ce centre en attente de leur retour volontaire pour rebâtir leurs vies. Je parle également des déplacées qui ont fui leurs maisons et des femmes des communautés hôtes qui sont les premiers humanitaires lorsqu’il s’agit d’accueillir et de soutenir les migrants et déplacés», a-t-elle ajouté.
Pour la cheffe de mission de l’OIM au Niger, les problèmes de l’environnement perturbent les dynamiques migratoires tout en modifiant profondément les structures sociales au sein des communautés, augmentant ainsi leurs vulnérabilités, en particulier pour les femmes, étant donné qu’elles ont la responsabilité principale de nourrir la famille. «A l’occasion de cette journée, nous plaidons pour l’intégration du genre dans toutes les interventions sur la durabilité environnementale aux niveaux local, national et mondial afin d’assurer une approche plus holistique d’un avenir durable parce que le changement climatique est une question d’égalité des sexes», a conclu Mme Barbara Rijks.
Omar Abdou(onep)