Des journalistes des médias publics et privés ont suivi, du 7 au 11 octobre 2024, une formation axée sur les bonnes pratiques de journalisme en rapport avec le pastoralisme. Cette formation qui s’était déroulée dans la ville de Konni a été organisée par le Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS – II). Elle a eu pour but de sensibiliser et renforcer les capacités des journalistes face aux enjeux et aux réalités du secteur pastoral.
Pendant cinq (5) jours, plusieurs modules ont été dispensés aux participants venus de toutes les régions en vue d’accroître leurs compétences dans le domaine du pastoralisme et contribuer à véhiculer les vraies informations dans ce domaine. À l’issue de ces quelques jours d’échanges du donné et du recevoir, les participants à la formation ont formulé un certain nombre de recommandations à l’endroit du projet ainsi que du Ministère de tutelle. Ils ont en effet mis en lumière la nécessité de mettre en place un réseau des journalistes sur le pastoralisme, d’initier des formations de renforcement des capacités des acteurs des médias, etc.
« Le PRAPS II a jugé nécessaire d’organiser cette session de formation parce qu’on a vu qu’il y a un déficit d’informations en lien avec le pastoralisme au sein de l’opinion publique. Nous avons ciblé les journalistes de toutes les régions, même les zones où le PRAPS n’intervient pas, parce que l’information va loin », a souligné le représentant du coordinateur du Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel II, M. Sani Rabiou Marey.
Selon Mme Rachida Nawada, journaliste à la Radio et Télévision du Niger (RTN/Dosso), la formation a permis aux journalistes de comprendre les contours, les potentialités ainsi que les insuffisances du secteur de l’élevage. « Nous avons eu plusieurs communications notamment sur les concepts du pastoralisme, l’historique du pastoralisme, la différence entre pasteurs, agro-pasteurs et les éleveurs, l’impact du changement climatique sur le pastoralisme, les lois et règlements qui encadrent le pastoralisme au Niger. Nous souhaitons avoir d’autres formations afin d’envisager une spécialisation en matière de pastoralisme au Niger », a-t-elle souhaité.
Fatiyatou Inoussa (ONEP), Envoyée Spéciale