S’il y a des sujets sur lesquels, le Chef de l’Etat est constant non seulement dans ses discours mais aussi dans ses actes, c’est bel et bien, la sécurité, la lutte contre la corruption et le redressement du système éducatif national. Que peut attendre davantage le peuple nigérien quand on sait que la prise en charge efficace de ces préoccupations constituera le fondement solide d’un développement économique et social du pays ?
Et c’est pourquoi, le Président de la République a tenu devant les responsables des institutions de la République, réunis le vendredi 13 janvier 2023 à l’occasion de la traditionnelle cérémonie de présentation des vœux du Nouvel An, à rappeler sa détermination et sa constance quant à la prise en charge de ces questions.
Mais, cela ne se limite pas uniquement au discours. En effet, aussitôt après sa prise de fonction, le Président Bazoum s’était fixé pour objectif d’établir un rapport de force en faveur des forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme. Cela s’est traduit par l’acquisition de moyens aériens en 2022 notamment qui ont, contribué substantiellement à l’atteinte de cet objectif. Ce qui a permis le retour de nombreuses populations déplacées sur leurs terroirs dans les régions de Diffa et de Tillabéri. Toutefois, le Chef de l’Etat reste conscient des effets du changement des modes opératoires des terroristes.
«Du fait du rapport de force militaire que nous avons imposé à l’ennemi, les groupes terroristes ont fini par se criminaliser et se convertir au banditisme qui consiste à prélever des taxes sur les paysans, à se livrer à des vols systématiques de bétail, des actes d’extorsion, des assassinats ciblés, des rapts assortis de demandes de paiement de rançons partout où ils évoluent. Cette situation crée de grandes souffrances au sein des populations des zones frontalières affectées par ce fléau dans les régions de Tillabéri, Diffa et Maradi», a-t-il noté.
L’autre préoccupation constante du Chef de l’Etat est la lutte contre la corruption. Sur ce point, les résultats sont tout aussi édifiants. Les rapports des organes de contrôle comme la Cour des Comptes sont sans concession. La HALCIA (autorité en charge de la lutte contre ce fléau) a carte blanche. Le Procureur est instruit pour faire diligence dans le traitement des dossiers de corruption à lui transmis. De nombreuses enquêtes sont menées, certaines déjà bouclées avec à la clé l’arrestation de plusieurs personnes (cadres de l’administration, des politiques dont un ministre, etc.). On en veut pour preuve les emblématiques affaires Ibou Karadjé, CNTPS, SOPAMIN/Taanadi, BAGRI, etc. Fidèle à sa parole donnée le jour de son investiture, point de bouclier protecteur pour tout agent qui se serait rendu coupable d’actes de corruption. «Ceux qui sont sourds à mes appels demandant de proscrire certaines pratiques dans notre administration en seront pour leurs frais», a rappelé le Chef de l’Etat en guise d’avertissement, tout en demandant aux magistrats d’accompagner avec célérité ce combat.
Le secteur de l’éducation est aussi un autre front sur lequel le Président de la République s’investit corps et âme. A cet effet, le Chef de l’Etat a annoncé la mise en place au cours de cette année 2023 du dispositif des réformes du système éducatif dont la poursuite de la construction des internats pour jeunes filles.
Ces trois grandes préoccupations vont de pair avec les autres sujets comme la problématique démographique où le Président Bazoum, a sans langue de bois, appelé ses concitoyens à une natalité responsable. La prise en charge de ces préoccupations ne remet pas en cause les actions hardies pour asseoir les bases du développement. Des grands projets sont en cours comme le barrage de Kandadji, le pipeline, la construction des routes et des centrales électriques, la modernisation de l’agriculture et la promotion de l’irrigation. Toutes ces actions couplées à la gestion rationnelle, efficiente et transparente des ressources publiques promettent un avenir meilleur aux Nigériens en 2023, avec en perspective un taux de croissance à deux chiffres.
Par Rabiba Aboubacar Bouzou(onep)