Dans le cadre de la lutte contre certaines maladies comme le paludisme en cette période de l’hivernage, les techniciens d’hygiènes et d’assainissement de la ville de Niamey entreprennent depuis quelques jours au niveau des arrondissements communaux de la ville des activités de curage de caniveau et de ramassage des déchets résultant des travaux de curage. A travers cette activité, il s’agit pour les agents de la ville de Niamey de faciliter l’évacuation des eaux usées, susceptibles d’accélérer l’éclosion des larves et autres bactéries liées au manque d’assainissement.
Ces derniers temps, des épuipes avec les gilets portant les enseignes de la ville de Niamey sont visibles dans plusieurs quartiers. Et pour cause, les travaux de curage des caniveaux en cette période de forte pluie. En effet, dans l’arrondissement communal Niamey 1, plus précisément au quartier Yantala, des équipes de la ville s’activent. Munis de leurs matériels de travail et de protection, ce groupe de personnes essuient la sueur avec les manches de leur chemise. Leur mission consiste à dégager l’ensemble des déchets qui empêchent l’évacuation des eaux usées et des eaux de pluie.
M. Ousmane Abdou, un riverain dudit quartier salue les actions de curage que la mairie est en train de faire pour son quartier. « je suis vraiment content de voir les agents de la marie en train de curer nos caniveaux qui étaient au auparavant complétement bouchés. A travers, ils nous débarrassent de tous les ordures susceptibles de provoquer certaines maladies comme le paludisme par exemple ». a-t-il dit. M. Ousmane Abdou a profité de cette occasion, pour inviter la mairie à entretenir d’avantage ce réseau de gestion d’évacuation des eaux usées pour le bonheur de la population.
Quant à M. Mahamadou Boubacar, il a déploré le fait que les déchets curés des caniveaux durent sur place avant d’être ramassés. « Il est bien de curer nos caniveaux de temps à autre afin de nous éviter un certain «nombre de maladies», a-t-il souligné.
Selon le chef de service d’hygiène et assainissement de la ville de Niamey, M. Sekou Abdoul Aziz, la gestion d’évacuation des eaux pluviales et eaux usées communément appelées « caniveaux » fait partie de l’une des activités régaliennes de la Mairie centrale de Niamey à travers les services techniques d’hygiène et d’assainissement. Au-delà, dit-il, la gestion des déchets solides ménagers obéit à un système de programmation selon les
besoins de chaque arrondissement communal. « Présentement, nous avons des équipes déployées au niveau de chaque arrondissement communal avec les services rattachés d’hygiène et assainissement pour des activités de curages de caniveau, de ramassage des déchets curés conformément à leur besoin et ou selon les urgences de l’arrondissement concerné », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, M. Sekou Abdoul Aziz a ajouté que pendant cette période de pluies, la ville de Niamey déploie beaucoup plus d’efforts dans le curage et le ramassage des déchets curés des caniveaux. « L’entretien de ce réseau d’assainissement fait partie de la panoplie d’activités de gestion des déchets de la ville de Niamey dans le cadre du respect de réglementation ou des textes relatifs au droit à un environnement sain et salubre », a-t-il souligné.
Pour le Chef de service d’hygiène et assainissement de la ville de Niamey, l’entretien
du réseau d’assainissement concoure au bien être de la population en leur évitant un certain nombre de pathologies liées au manque d’assainissement surtout en cette période où le pic de paludisme touche une importante frange de la population dont les plus vulnérables sont les enfants.
Il faut reconnaitre qu’un travail gigantesque est en train d’être mené par la mairie à travers le curage de caniveaux. Les populations doivent aussi entretenir ces caniveaux. Les déchets solides qu’on jette à tort et à travers dans les caniveaux constituent un problème pour l’évacuation des eaux usées.
Face à cette situation, M. Sekou Abdoul Aziz a ajouté que, la ville de Niamey doit sensibiliser la population afin que des pratiques qui frisent la morale ne se répètent plus.
Yacine Hassane (onep)