Les membres de Adil Niger (un groupe de réflexion des Nigériens de la diaspora) se sont réunis le 25 février 2024 en Angleterre, au Canada et en France, afin d’examiner la situation et les défis majeurs auxquels le Niger fait face. A la fin de ces rencontres, ils ont rendu publique une déclaration.
Dans cette déclaration, le groupe de réflexion ADIL Niger remercie « le Mali, le Burkina Faso, le Tchad, le Togo, l’Algérie, la Guinée Conakry, la Turquie, la Russie, l’Iran, le Maroc et tous ceux et celles qui, de près ou de loin, ont apporté leur solidarité et soutien inestimables à la révolution intelligente en cours au Niger ». Il demande au « régime révolutionnaire du Niger de porter plainte contre la CEDEAO et l’UEMOA afin de mettre le peuple digne du Niger dans ses droits en exigeant une compensation et un dédommagement d’ordre moral, financier, physique, psychologique et émotionnel causés par les sanctions irréfléchies inhumaines, injustes, immorales et inédites ».
Dans sa déclaration, le groupe de réflexion de la diaspora dénonce et condamne la « présence provocatrice et déstabilisatrice des bases militaires étrangères dans les pays frontaliers du Niger, membres de la CEDEAO ». Il sollicite le régime révolutionnaire du Niger à prendre toutes les « mesures sécuritaires nécessaires avant toute ouverture de ses frontières terrestres, fluviales, de son espace aérien et à doubler de vigilance pour contrecarrer toute action sournoise de déstabilisation du Niger ». Le groupe de réflexion exhorte le « régime révolutionnaire du Niger à développer une communication et une économie de résistance et d’offensive afin de faire face à la guerre hybride (économique, psychologique, communicationnelle et militaire, etc.), que l’impérialisme international à travers son valet sous régional, la CEDEAO a enclenché depuis le 30 juillet 2023 ».
Le groupe ADIL Niger lance un appel à tous les experts nigériens de différents domaines (informaticiens, économistes, artistes, politologues, sociologues, anthropologues enseignants, agronomes, vétérinaires, historiens, leaders religieux et coutumiers, etc.) à mettre au service de la révolution en cours leurs talents et leur savoir-faire pour faire échec aux tentatives de déstabilisation de notre pays et gagner la guerre hybride à laquelle il est confronté. Il apporte enfin son soutien sans réserve au projet de confédération de l’AES en gestation.
Oumarou Moussa (ONEP)