A l’occasion du 64e anniversaire de la fête de l’indépendance du Niger, le Syndicat National des Agents des Sociétés de Transfert d’Argent du Niger (SYNASTRA) a rendu public, le samedi 3 août 2024 à Niamey, une déclaration relative à la situation d’insécurité dans laquelle vivent les agents des sociétés de transfert d’argent. La déclaration a été lue par le Secrétaire général du SYNASTRA, M. Abdoul-Karim Nassirou Djibo, en présence des membres du bureau exécutif.
Dans cette déclaration, le Secrétaire général du SYNASTRA/Niger a indiqué que c’est avec une grande tristesse que le BEN SYNASTRA-Niger a appris l’assassinat ‘‘lâche et barbare’’ par des bandits à Tessaoua de Nana Aichatou Sossah, agent de Amana transfert d’argent retrouvée égorgée dans son guichet alors qu’elle était dans l’exercice de ses fonctions. Le Ben SYNASTRA présente ses condoléances les plus émues à la famille de la défunte et prie pour le repos de son âme.
« Le BEN SYNASTRA rappelle à l’opinion que cet assassinat n’est pas le premier cas d’agression sur les agents des sociétés de transfert d’argent. Le SYNASTRA–Niger informe une fois de plus que la plupart des agents de transfert d’argent travaillent 56 heures par semaines alors que l’horaire normal de travail est de 40 heures par semaine. En plus, ils sont sans contrat en bonne et due forme, sans assurance maladie, sans aucun jour de repos par semaine, la plupart ne sont pas déclarés à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et le tout pour un salaire de misère », a expliqué le Secrétaire général Abdoul-Karim Nassirou Djibo.
Ainsi le BEN SYNASTRA-Niger prend à témoin le peuple nigérien, le CNSP et le gouvernement du Niger du malheur de ces jeunes nigériens exploités par les sociétés de transfert d’argent du Niger.
C’est pourquoi, le BEN SYNASTRA exige des sociétés de transfert d’argent « la réhabilitation de tous les agents licenciés pour activités syndicales, la signature de contrat pour tous les agents, l’immatriculation à la CNSS de tous les agents qui servent dans les sociétés de transfert d’argent, le respect des horaires de travail conformément à la règlementation en vigueur ; la mise en place d’un système de sécurisation des agents par la présence des forces de sécurité à l’instar de toutes les institutions financières », a-t-il conclu.
Omar Abdou (stagiaire)