Mme Sani Falmata Yacouba Mossi
Conformément à la mission de l’UNFPA axée sur les 3 grands objectifs jusqu’en 2030, à savoir : Zéro décès maternels évitable ; Zéro besoin non satisfait en Planification Familiale (PF) ; Zéro violence basée sur le genre, la coordinatrice Terrain UNFPA Diffa, Mme Sani Falmata Yacouba Mossi évoque dans cet entretien les activités menées par son institution.
Vous avez procédé à un recrutement des sages femmes dans les formations sanitaires. Quel est l’objectif que vous visez à travers un tel recrutement ?
Ce recrutement vient dans le cadre d’appui au gouvernement dans la lutte contre les décès maternels évitables et les violences basées sur le genre. Le recrutement concerne 17 sages femmes humanitaires sur les thématiques de la Santé Reproductive. Ces nouvelles recrues vont couvrir les besoins des Districts sanitaires de Diffa, Mainé-Soroa, Bosso, N’Guigmi et N’Gourti.
Quelle est la source de financement de cet important appui en ressources humaines ?
C’est un financement de l’UNFPA mis en œuvre par l’ONG Promotion du Pastoralisme et Décentralisation (PPD) en collaboration avec la Direction Régionale de la Santé Publique (DRSP). L’ONG PPD intervient au Niger pour apporter une aide essentielle aux populations vulnérables et cela grâce à son expertise dans le développement et l’urgence. Cette ONG mène des actions en étroite collaboration avec les Services Techniques de l’Etat et les Communautés afin d’assurer des solutions durables et adaptées à leurs besoins.
L’UNFPA est l’Agence Directrice des Nations Unies en charge des questions de santé sexuelle et reproductive. La mission de l’UNFPA est de créer un monde dans lequel chaque grossesse est désirée et chaque accouchement sans danger. Un monde dans lequel chaque jeune réalise pleinement son potentiel.
Après la formation, où seront affectées ces Sage-femmes ?
Après la formation, ces cadres seront affectées dans 14 Centres de Santé Intégrés (CSI), O2 Hôpitaux de Districts (HD) et le Centre de Santé Mère et Enfant (CSME). Les CSI concernés sont ceux affectés par la crise d’insécurité afin d’apporter un soutien sur le plan sanitaire à ces communautés qui en ont tant besoin. La santé de la reproduction constitue une préoccupation de premier ordre pour l’ensemble des acteurs afin de gérer les grossesses, les accouchements dans des conditions professionnelles appropriées pour parvenir à zéro décès pour la mère et l’enfant.
Propos recueillis par Mato Adamou, ONEP Diffa
