La Commission nationale des droits humains (CNDH) a organisé hier à Diffa une session de formation sur les instruments nationaux et internationaux assurant la protection des défenseurs des droits de l’homme. La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée dans la salle de réunion du Conseil Régional sous la présidence du Secrétaire Général du Gouvernorat, en présence du 2ème Vice-président du Conseil Régional, des magistrats, des directeurs centraux de la CNDH, des secrétaires généraux de Préfecture, des élus locaux.
Dans son allocution, le chef d’Antenne régionale de la CNDH a d’abord souhaité la bienvenue aux participants. M. Kiari Mamadou a ensuite rappelé que la promotion et la protection des droits de l’homme incombent d’abord à l’Etat. C’est l’esprit, a-t-il poursuivi, de tous les instruments juridiques internationaux signés et ratifiés par notre pays dont la Déclaration Universelle des Droits de l’homme de 1948 et les deux pactes internationaux de 1966. Le chef d’Antenne CNDH de Diffa a aussi précisé que la Constitution de la 7ème République dispose en son article 32 que «L’Etat reconnait et garantit la liberté d’aller et venir, les libertés d’association, de réunion, de cortège et de manifestation dans les conditions définies par la loi».
Dans son discours d’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du Gouvernorat de Diffa s’est réjoui de la présence effective des acteurs concernés avant de saluer fortement l’initiative de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) pour avoir initié et organisé cette formation. M. Yahaya Godi a souligné que nul n’ignore aujourd’hui que la jouissance des droits de l’Homme connaît une amélioration dans notre pays. Cette amélioration, a-t-il poursuivi, résulte non seulement des actions menées par l’Etat, mais aussi de la prise de conscience générale quant à l’importance des droits humains et leur place dans un Etat de droit et de démocratie.
Toutefois, la vigilance doit être permanente au regard des multiples préoccupations liées aux droits humains qui secouent notre sous-région en général et le Niger en particulier. C’est le cas a poursuivi M. Yahaya Godi par exemple avec les agissements des terroristes, des bandits armés qui impactent négativement sur la jouissance des droits humains par nos paisibles citoyens, nos laborieuses populations. Enfin, le Secrétaire Général du Gouvernorat de Diffa a fondé l’espoir que les enseignements qui seront dispensés au cours de cette formation vont contribuer au renforcement de la paix, de la sécurité et au respect des droits humains dans notre Pays.
Par Mato Adamou, ONEP / DIFFA