La salle de réunion de la Mairie de N’Guigmi a servi de cadre à la tenue de l’ atelier sur la prévention des conflits communautaires et la consolidation de la paix pour un pastoralisme résilient dans la zone transfrontalière Niger-Tchad. C’est le Préfet du département, M. Fougou Boukar Laminou qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier, en présence des Maires de N’guigmi, Bosso , Kablewa, Gueskérou et Toumour, des chefs traditionnels et des responsables des associations Eleveurs-Agriculteurs. L’objectif de la rencontre est le renforcement des capacités des différents acteurs de la communauté rurale en gestion pastorale. L’atelier a duré du 8 au 9 août 2019.
Quatre allocutions ont marqué la cérémonie. D’abord la vice-Maire qui a souhaité la chaleureuse bienvenue aux participants avant de se réjouir du choix de son entité administrative pour abriter les travaux de cette importante rencontre. La rencontre a poursuivi Mme Abdoulrahim Aissata Mamane revêt un caractère de taille car il s’agit d’une question de quiétude de nos agriculteurs et éleveurs donc une opportunité d’asseoir une stratégie de prévention et de règlements de conflits. A son tour le chef de Canton de N’guigmi, l’Honorable Inoussa Maï Manga, a salué et remercié la FAO pour sa forte implication dans la prévention, et la recherche des solutions adéquates aux conflits communautaires.
Le Chef du Sous-Bureau FAO de Diffa, a lui, salué la présence effective des acteurs concernés par la question avant de dévoiler l’objectif de la rencontre qui se tient à N’guigmi carrefour du pastoralisme et dans une période d’hivernage. Aussi, a poursuivi Alio Hamza Djibril, son institution prône pour une politique stratégique pour prévenir les conflits communautaires et la consolidation de la paix pour un pastoralisme résilient. «Pour réussir cette mission, la FAO organise plusieurs formations à l’intention des acteurs-clés de la question» a-t-il conclu.
Dans son discours d’ouverture, le Préfet du département de N’guigmi a rendu un vibrant hommage à la FAO pour toutes les actions multiformes qu’elle réalise dans notre pays accompagnant ainsi l’Etat dans la recherche du bien-être de nos laborieuses populations.
- Fougou Boukar a souligné que le thème de la rencontre est d’actualité car la question de la gestion pastorale constitue une préoccupation qui mérite une réflexion pour proposer des voies de solutions. «Le pari est lancé, les acteurs-clés doivent résolument s’impliquer pour une analyse minutieuse de la question» a-t-il conclu.
Mato Adamou ONEP DIFFA